Canadian Belinghton
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez | 
 

 Aaron James Keenan

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Aaron Keenan

I'm a Belinghtonien.

Aaron Keenan

♕ Messages : 378
♕ Célébrité : Ash Stymest
♕ Age du personnage : 20 ans
♕ Filière : Filière Art

yop l'évènement ♞
♕ Carnival Games:
Aaron James Keenan Left_bar_bleue0/0Aaron James Keenan Empty_bar_bleue  (0/0)

Aaron James Keenan Empty
MessageSujet: Aaron James Keenan   Aaron James Keenan I_icon_minitimeLun 6 Fév - 18:11


Aaron James KEENAN
20 ANS ⁂ CELIBATAIRE ⁂ ANGLAIS
Je suis né le 4 septembre à Londres en Angleterre. J'ai une petite soeur, Kira. J'ai pris la filière Art dit A avec l'option Photographie. Je suis d'ailleurs dans le groupe « Only It's Art » J'aime la photographie les cultures étrangères et le réglisse ; et je haïs mon père, ce que je suis devenue à cause de mon addiction à la drogue, et voir des personnes pleurer. Mon morceau préféré est « Comptine d'Un Autre Eté » de Yan Tiersen. Je garde toujours « Le Petit Prince » sur ma table de chevet. Dans mon ipod, je fais qu'écouter de la musique «classique, du rock et de la pop». Je suis plutôt attiré par les femmes. Niveau film, j'aime énormément « Orange Mécanique ».
J'ai beaucoup de qualités et tout autant que des défauts. Je suis rancunier, protecteur, lunatique, spontané, impulsif, violent, sanguin, attentif, taquin, têtu, dynamique, solitaire, nerveux, naturel, rêveur, sociable, déconneur, et tourmenté. De loin, on peut me remarquer parce j'ai des signes particuliers comme une démarche lente et une bosse sur le nez depuis qu'il a été fracturé, ainsi que de nombreuses cicatrices. Je suis vraiment addict à la drogue. Parfois on cache certains secrets et les miens sont d'avoir une malformation cardiaque qui risque de me tuer, d'être un drogué et d'avoir vu mon meilleur ami Caleb Ryker tuer quelqu'un.. Mes passions sont la musique, la photographie et le cinéma . Mon péché-mignon sont les pancakes au sirop d'érable. Je garde toujours avec moi, mon porte-bonheur qui est un vieux zippo. Ma couleur préférée est l'écume.
Aaron James Keenan 23501_bandstrip_122_8lo
Aaron est une personne très impulsive, très sincère : spontanée. Il répond toujours ce qu'il pense et ne se force pas à être agréable si son interlocuteur ne lui plait pas. Il est toujours naturel. Il est parfois un peu "sauvage" dans sa manière franche et affirmé de répondre, et d'être aussi têtue qu'une mule, mais il ne se rend pas vraiment compte s'il fâche ou blesse. Il culpabilise mais ne s’excuse que très rarement. Il est souvent calme, méfiant devant des inconnus mais au bout d'un certain temps il finit par s'apaiser. Il peut être aussi très lunatique et agressif les jours où il va mal, et il se renferme complètement sur lui-même, car il déteste que l'on s'apitoie sur son sort et n’a pas vraiment envie d'en parler. C'est un animal à apprivoiser. Quand Aaron s'énerve, il n'arrive pas à ce calmer et part dans une colère noire ! Dans ces cas là, il vaut mieux le laisser respirer et ne pas aggraver la situation, car dans les cas extrêmes il n'hésite pas à frapper, il est violent et incontrôlable. C’est quelqu’un de très irritable et de sanguin. Il est capable d'être très blessant, mais il ne vint pas chercher les ennuis si on ne le provoque pas avant. De nature pacifique, il ne veut de mal à personne, à condition qu'on ne lui en fasse pas ! Dans ces bons jours, il est bavard, amusant, motivé. Il préfère écouter parler, ce qui arrange généralement. C'est quelqu'un de très attentif, posé, et compréhensif à qui l’on peut confier ses plus grands secrets. Il assez réservé au premier abord mais doux. Son visage est très expressif, ce qu'il déteste car il a l'impression d'être un livre ouvert. Il est susceptible et vraiment rancunier quand il s’attache à quelqu’un. Il devient jaloux et protecteur, même un peu trop. Il ne respecte pas beaucoup de règles et ne supporte pas qu’on lui donne d’ordre. Être seul avec Caleb lui suffit amplement, c’est un solitaire de nature, même s'il ne crache pas sur un peu de compagnie. Il aime observer les gens et repérer leurs petites manies et leur façon de se comporter. Il se prend facilement au jeu et déteste perdre, si bien que lorsqu’il est captivé on le compare souvent à un gamin. Malgré tout, il est sociale que ça et aime se prêter au jeu des camaraderies, déconner et couler du bon temps, faire de l'humour et parler de tout et de rien. Il n'aime pas se prendre la tête.
Résumé : Rancunier – Déconneur - Protecteur –lunatique – social - spontané – irritable –calme – attentif – drôle – têtu – cynique - dynamique – sensible – nerveux - naturel – rêveur - tourmenté - nostalgique….


en savoir plus
DEUXIÈME ⁂ PARTIE ⁂ POUR LE RESTE
Aaron est une personne svelte, par forcément très musclé, qui se déplace toujours d'une démarche rapide et souple. Il a les cheveux naturellement châtains, mais peuvent prendre des teintes charbon aux reflets bleutés en hiver, et châtains clairs presque blond l'été ; demi-long et une petite mèche qu'il coupe systématiquement. Sa chevelure entoure un visage creusé aux pomettes et fossettes saillantes, surplombant de longues et fines lèvres constammant gercés, qui lorsqu'elles forment un sourire ne se rétracte qu'aux comissures et font resortir ses fossettes. Son teint est plutôt blafard l'hiver, il prend très facilement le soleil et reste bronzé l'été ; et habrite de temps à autre une petite barbe brune. Ses yeux sont bleus et peuvent eux aussi se métamorphoser selon les jours, plutôt petit et fréquemment plissés. Aaron a la fâcheuse habitude de chercher le regard des gens en les fixant, et non de le fuir. C'est un observateur et un curieux des manies et comportement, même si ça ne veut pas forcément dire qu'il cherche le contact ; il aime dévisager. Assis, il se tient souvent mal et courbé, souvent en train de rouler. SOn style vestimentaire est assez simple : vestes, chemises et pantalons en jean, perfecto en cuir... Il possède une paire de lunettes de vues rondes qu'il ne met presque jamais. Il achète principalement ce qui lui plait et ne suit pas les tendances.
Toi qui joue ce personnage → Tu t'appelles Léna et tu as 14 et bientôt 15 ans. Te voici sur Canadian Belinghton et tu as lu le règlement. Le code est donc OK. Tu pense être active [5/7] en moyenne. Tu t'es inscrite parce que le contexte et forum me plaisait. Tu connais l'adresse grâce à Caleb Ryker et parce que je suis une des fondatrices. Tu proposes comme suggestions de faire beaucoup de pub pour que le forum prenne vie.
Aaron James Keenan 166390icon11
Des vies qui nous attirent, de brûlures et de clous, oui, mais ne pas les vivre, c'est encore pire que tout.

Le père d’Aaron déterminait la valeur des gens par la coupe de leur costume, sa mère une femme généreuse donc malmenée. Lui, l’aîné et témoin impuissant d’une chute imminente ; le môme turbulent dès son jeune âge parce qu'il en a déjà trop vu. Quant à sa petite sœur, elle était venue au monde pour tout arranger. Vouée à jouer le rôle de l’appât qui garantirait une famille unie et un apaisement général. Tous les espoirs reposaient en Kira.
Aaron, aussi, avait réellement cru que tout s’arrangerait une fois sa venue.
Il avait 10 ans, Kira en avait 7, lorsque la dépression s’installa officiellement dans la maison. La voiture des voisins était fichue. Le corps de leur mère avait défoncé la vitre avant un lundi soir. Suicide, était le verdict.
A l’enterrement, la tension était palpable. Aaron était devenu cette bombe à retardement qui menaçait d’exploser à n’importe quelle occasion.
Il bombait le torse depuis les premières hostilités.
Il avait su se taire pendant trop longtemps, et maintenant cette boule qui grossissait dans sa gorge l’étouffait. Il tentait d’éjecter cette bille de plomb de mal-être, et la chose qui le calmait lorsqu’elle prenait de l’ampleur était d’hurler. Les cris déchirants glaçaient le sang du curé au milieu de la chapelle. Il fallait le faire taire, ici on souffrait en silence, ou on sortait. Il avait hurlé jusqu’à ne plus avoir de voix. « I know you've try... I saw your face in the light, there you where smiling. Please don't you fear the dark. » (Je sais que tu as essayé… J’ai vu ton visage dans la lumière, là où tu es souriante. S’il te plaît, ne crains pas l’obscurité.) Ce fut les dernières paroles d’Aaron à sa mère.
Son père avait arrêté de jouer le veuf effondré le temps de l’étouffer dans ses bras, mais c’était trop tard, la déchirure avait fendu l’air d’un claquement sec, rompant le lien père et fils depuis qu’elle n’était plus là.
Aaron perdait contrôle sur lui-même, sur sa vie. Il en voulait à la Terre entière de lui avoir enlever, et non à elle d’être partit.
Il en voulait à son père de l’avoir tué.
A petit feu, cruellement.
De l’avoir ignorer dans sa détresse.
Ça revenait au même.

Deux mois après Monsieur Keenan se remariait. Une liaison qu’il entretenait depuis plusieurs années avec sa secrétaire.
La dégringolade s’enchaîna. Aaron passa devant le juge, envoie immédiat pour la pension pour jeune, le temps d’y trouver une famille d’accueil, un aide à son malheur d’enfant brisé. Il lui était impossible de vivre sous le même toit que son père. Jugé trop instable, en pleine crise d’adolescence, agressif, voir même violent, viré de plusieurs collège pour avoir malencontreusement semé quelques nez cassés par-ci par-là, il s’écoula un an avant l’on réussisse à le fourguer aux premier téméraires. Déjà séparé de Kira, déjà amputé d’un membre ; Leddy fit irruption dans sa vie pour mettre de l’eau dans son vin.
Joyeuse, exubérante, elle renfermait une fragilité qui l’avait fait fondre au premier regard. Ces bras squelettiques devenaient la marque de son combat. Il devait se battre pour elle, elle devait se nourrir pour lui. Dans cet univers effrayant et étranger elle devint son unique repère, entre deux parties de yam et confidences sur l’oreiller.
La pension était un calvaire de tous les jours.
Quelque soit l’endroit où il se serait trouvé il ne s’y serait pas senti à sa place.
Etrangement, l’idée de quitter la pension ne l’avait pas rendu heureux. Il s’était enfin adapté à ces couloirs froids, et revivre une vie « familiale » le terrorisait. Le jour de son départ, un mardi, Leddy était étrangement enthousiasme. Peut-être même un peu trop à son goût, blessé qu’elle ne soit pas triste de le savoir bientôt loin. Elle était en train de regarder ses dernières photographies lorsqu’elle avait dit : « Je vais te présenter quelqu’un. Il t’aidera. ». La nouvelle ne l’enchanta pas. Voyant son air dubitatif, elle avait soupiré : « Aary, couillon, sourit un peu ! Dans quelques heures tu quittes ce trou. C’est une chance, crois-moi. Personne ne fera la même erreur deux fois : faut vraiment être con pour s’encombrer d’une loque comme toi ! – Sur que toi c’est tes biceps qui les font flipper. » il avait rétorqué en tâtant un de ses muscles imaginaires. Ils avaient rit, un peu émus, un peu gauches ; déjà nostalgiques en sentant la fin d’une époque proche. « Leddy, tu sais… » elle s’était déjà levée d’un bond. « Cal… Bouge-toi je vais pas te ramener moi-même et je sais très bien que tu vas encore piquer ta crise de jalousie. Au lieu de rester planter, viens que je t’explique. ». Les adieux inoubliables qu’il avait tant espéré étaient partis en fumée. C’était une chose qu’il ne supportait, il avait besoin de dire à dieu, à dieu et à jamais, à dieu je t’ai aimé, comme il n’avait pas pu le dire à sa mère...
Ce Cal attisait déjà ses foudres. Il était au bord de la crise de nerf.
On aurait pu croire qu’elle parlait à son petit ami.
Elle s’éloignait avec le garçon, en emportant avec elle ce qui lui restait de cet endroit : son visage. « Aaron ! » elle beugla de sa voix fluette. Il levait les yeux au ciel, vaincu. « Tiens, voilà ton dérangement comme tu dis. Et il a un nom » elle poursuivit. Il avait dévisagé avec dureté le nouveau venu, devinant qu’il s’agissait du mec pour qui il devait s’éclipser chaque fois qu’il lui rendait visite. Et glisser sous les tapis comme un tas de poussière, ça ne lui plaisait pas. Il était hors de question à ce moment-là qu’il le fréquente. A ce moment-là…

Aaron avait quitté Leddy et la pension, les cheveux d’ors et les murs froids. Michael et Jennifer étaient tous deux psychothérapeutes, un élégant couples trentenaire où il était le quatrième adolescent qu’ils avaient pris en charge. Ils étaient à l’écoute, parlaient toujours avec calme sans faire de gestes brusques. Ça lui donnait la désagréable impression d’être un animal à apprivoiser. Trop d’humanité le faisait fuir. ; alors il partait rejoindre Leddy et le familier.
- Casse-toi, elle avait lâché un jour alors qu’il lui rendait visite.
Aaron avait tenté un petit rire.
- Casse-toi je te dis.
Cette fois il s’était levé, effrayé.
- T’es qu’un lâche, Aaron. Tu te chies dessus à la seule idée d’avancer. C’est derrière où c’est pourri, c’est derrière où ça sent la merde. Pourquoi tu as tellement peur comme ça ? Tu as toutes les cartes en main, tu peux t’en sortir. T’as pas envie d’être heureux, c’est ça ? Tu viens ici chaque jour, perdre ton temps. A quoi tu joues ?
- C’est pas aussi simple !
- Bien sur que ça l’est. T’es simplement trop con pour t’en donner les moyens.
- Merde, Leddy ! MERDE !
- Tu crois que tu es le seul qui a peur ? Tu crois que tu es le seul qui y a laissé des plumes ? La vie continue, Aaron. Elle continue sans toi, et faudrait que tu t’en aperçoives ! Tu veux finir comme ta mère ?
Il avait fracassé la lampe avec toute sa force, martelé le mur de ses poings pour ne pas les abattre sur Leddy.
- La vie continue et tu la laisses filé ! Si tu le voulais vraiment, ça ferait un bail que Caleb aurait reçu ton appel. Il peut t’aider à trouver de l’argent, à te faire partir loin d’ici. C’est ça, casse-toi !
Il avait claqué la porte.
Ils s’étaient quittés en pleurs. Des jeunes paumés, des jeunes brisés.
C’était la dernière fois qu’il la voyait.

Leddy était devenu un sujet tabou entre Caleb et Aaron. Et Caleb un échappatoire adéquate pour Aaron. Le voyait-il brûler ? Tout le monde était apaisé, lui était toujours dans le train. Au précipice de sa blessure, l’aube lui avait donné un endroit où il pouvait s’effondrer, stupides scènes de nuits.
Il débarquait à tout heure au cœur de la banlieue pour le petit appartement miteux. Dès qu’il se sentait sur le point de rompre une autre chaise à Jenna, il s’enfuyait, courait jusqu’à en perdre haleine et trouvait refuge dans la marginalité de son nouvel ami. Etrangement, bien que Caleb ne soit pas une personne des plus saine dans son univers de drogue et de débauche, il faisait du bien à Aaron. C’était un soulagement de l’âme dès l’hors qu’il l’apercevait.
Il se sentait différent. Il se sentait plus léger, mieux en fait. Pourtant, l'aura que dégageait le brun n'était pas la plus rayonnante qu'il ait pu sentir. Il se sentait juste un peu plus libre, mais un peu terrifié en même temps. Rien ne sentait bon dans cette relation qui se créait, mais étrangement ... Ca lui plaisait. C'était une sorte de magnétisme qui les retenaient l’un à l’autre, et Aaron n’était pas en moyen de lutter.


A force de se mêler au monde de Caleb, Aaron avait cédé à la tentation et s’était mit à consommer. Au départ, il ne s’agissait que de cannabis, quelques joints au détour d’angles, pour les arrondir. Puis le mal-être prenait le dessus, ou peut-être une curiosité malsaine, la possibilité d’échapper quelques instants à un quotidien qui lui était insupportable. Il avait débarqué une nuit, fou de rage, fou de chagrin, totalement perdu, chez Caleb. Absent. Partit dealer, il avait deviné. Il s’était directement jeté sur le parquet, avait soulevé avec précaution et empressement la latte magique comme il l’avait fait tant de fois fait derrière son dos.
Il visa la veine de son bras droit avec soin, et sa tête se mouva d’allégresse lorsqu’il sentit que la seringue avait déversé toute l’héroïne. Il poussa un soupir de plaisir, s’écroula sur le divan.
Il pouvait se reposer.
- Enfin… avait-il soupiré avant de sombrer.
Il n’aurait su dire combien de temps après, une douleur pinça sa peau et le fit à peine immerger. Il y avait trop de bruit, il avait trop mal, il en voulait encore.
- Fous le camp. Tire-toi, ordonna-t-il.
Caleb tentait de le tirer de sa lithargie. Et il le refusait. Lui il le faisait pas chier lorsqu’il se défonçait !
- Caleb, me fait pas ça, supplia Aaron.
Cette fois sa voix était douce et envoutante, le manipulateur en manque qui ne veut que rien ne lui échappe.
Le ricanement résonna si fort dans sa tête qu’il gémit.
- Je t’ai déjà fait pire.
Caleb faisait allusion à leurs nombreuses altercations musclées. Combien de fois en étaient-ils venus aux mains pour un oui ou pour un non ? Deux caractères forts, l’un sanguin, l’autre taquin, il en fallait de peu qu’ils ne retournent pas le studio les jorus de pieds gauches.
- On n’a pas à en parler encore. J’ai le droit aussi.
Pourquoi s’alarmer ? pensait-il. Il arrêterait, il arrêterait lorsqu’il le voudrait… Caleb réclamait de l’illico-presto, du frai et du pas cuit, du tout de suite et pas demain. Aaron se tordait sur le divan, essayait de lui attraper les jambes et de le ramener à lui, mais ses bras flasques retombaient mollement. Il sentit la seringue se retirait d’un coup sec et gémit.
Un contact glacé l’électrisa, et cette fois il se redressa brusquement, chuta au sol après s’être reçut un saut d’eau.
- CALEEEEEB !
Il s’était déjà évanoui dans la nature, le laissant tordu de froid, tordu de peur.
- Sale con… sale con… reviens. REVIENS !
Caleb allait s’évanouir comme tous les autres. Ils partaient sans dire à dieu, à dieu et à jamais, à dieu je t’ai aimé, d’un amour vache mais sincère.
Mais Caleb réapparaissait toujours.

« Caleb répond ! J’ai besoin de toi. Il m’en faut, j’en peux plus ! J’EN PEUX PLUS ».
Aaron tremblait, Aaron suffoquait. Pour la première fois il était en manque. En manque d’anfet’, en manque de Leddy. Elle était partit sans dire à dieu elle aussi. Il l’avait deviné en voyant Caleb. Avant, il l’encourageait à renouer les liens. Il le poussait à aller la voir. Aaron hurlait hors de question, hors de question ! Leddy avait eut raison, mais il ne voulait pas entendre tout ça. Il pourrait la voir lorsqu’il serait devenu l’homme qu’elle voulait voir dans ses yeux ; l’homme heureux. Il se l’était promit. Mais Leddy était partit sans l’attendre, sans comprendre qu’il en était incapable. Sans les attendre.
Il entend nettement Caleb le lui hurler dans son silence de deuil. Il n’incisait plus furtivement Leddy dans les conversations. Elle s’était aussi évanouie de leur vocabulaire…
Et comme à chaque fois, ils n’en parleraient pas et se figeraient dans ce mutisme qui leur était propre.
La douleur, l’anxiété, l’insomnie et des spasmes musculaires dû à son manque accompagnait cette triste constatation. « Caleb, reviens. » Il suppliait au combiné qui le sonnait de laisser un message.
Il pouvait le rattraper. Il le pouvait ! Alors il courut comme lorsqu’il arrivait épuisé les soirs d’hivers depuis trois ans déjà. Et il le vit. Agité, en retard. Le corbeau, il devina. Un client aussi dur que fou qui condamnait chaque minute de retard à un membre coupé, et Caleb à trembler. A sa connaissance c’était la seule personne que Caleb craignait.
Aaron ne voulait pas devenir comme le Corbeau. Il y songeait souvent, avant de se planter l’anguille dans la peau…
Les pulsions d’un camé en manque l’amenèrent à se trainer jusqu’à lui, trop absorbé par le temps pour le remarquer, et à glisser furtivement une main tremblotante de désir dans l’ouverture. Il en avait, enfin ! « Voilà, ma fille, voilà. » il miaulait de bonheur.
Caleb continuait sa route, entrait dans l’immeuble. Aaron éventrait un sachet, sniffait en pleine rue. Inconscient de ce que son action insensé allait engendré, inconscient du danger qu’il faisait courir à Caleb. Il était faible, il était dépendant…
Assis contre le mur, il se sentait flotter. C’était agréable, familier mais toujours aussi incroyable. Il reprenait ses marques dans la voix sans issue dans laquelle il s’était égaré, que se soit celle de la drogue ou celle où il s’était échoué.
Puis le coup de feu a éclaté. Un son d’une puissance effrayante qui lui retourna le cœur, un son qui lui glaça le sang et qui secoua toute son échine. Le son de la Mort. Et il le vit. Caleb, pointant de son arme le Corbeau qui s’écrasait, un air à la fois déterminé et effondré. Aaron redescendit aussi sur Terre, un coup de massue violent sur la tête qui le laissa assomé. Deux cadavres se succédaient face à lui. Le corbeau, puis plus loin, un garçon de son âge aux mêmes cheveux ternes. Et il comprit. Caleb venait d’abattre le Corbeau, qui lui même avait pour attention de le supprimer. Lui. Aaron, qu’il avait vu voler la drogue. Qu’il avait confondu avec ce jeune homme innocent. Aaron se sentit plus sale que jamais. Il était responsable de deux cadavres sur le pavé. Mais le pire, c’est qu’il était responsable de la souffrance de Caleb, qu’il n’avait jamais vu s’effondrer une seule fois.
Ce n’était pas Caleb qui avait tiré, ni le Corbeau, c’était lui. Il se sentait sale et indigne de Caleb. Caleb qui s’effondrait sur le pavé, qui ne pleurait pas son acte, il le savait, mais ce qu’il croyait être la mort d’Aaron sous ses yeux, ce qu’il croyait ne pas être parvenu à empêcher.
Aaron fut incapable de l’appeler. Incapable de faire quoi que se soit. Pétrifié. Il avait tué pour lui. Il avait tué par amour. Et Aaron fut achevé par cet amour.



Aaron avait assisté à ce changement étrange dans une surprise silencieuse. Il le lisait dans ses yeux, il le lisait sur ses lèvres pincées, sur ses cheveux brossés, dans sa façon de se tenir plus droit, dans la frénésie de ses jambes nerveuses. Aaron avait apprit à apprivoiser cet étrange spécimen qu’était Caleb et à lire en lui ; il sentait le changement obtempéré plus les jours passés.
Le petit truand des banlieues qu’il avait connu s’élevait bien plus au dessus de lui maintenant. Et la chenille grasse et ingrate se métamorphosa en un papillon qui vola si haut… Caleb devenait papillon qui voulait étendre ses ailes. Aaron restait la chenille qui se tortille.
- Il faut qu’on se casse d’ici, avait-il déclaré un jour.
- Pour aller où ? avait demandait Aaron, étonné.
- Peu importe. Qu’on parte, qu’on quitte ce trou !
Aaron pensait à Leddy et se disait qu’elle serait fière de ce qu’était en train de devenir son « Cal’ » : quelqu’un de bon, quelqu’un qui voulait de l’avenir et de l’ambition. Il visait l’excellence après l’incontinence : Canadian Belinghton.
Aaron voyait dans son excitation le désir de remettre les compteurs à zéro et de vivre, enfin ! Vivre. C’était un mot qui écrasait Aaron de sa puissance autant qu’il le bloquait. Ils faillaient qu’ils vivent, enfin. Et qu’ils oublient leurs vingt années de galère, qu’ils oublient la drohue que Caleb avait banni, et tout le reste.
Le soir de l’accident, Aaron s’était effondré avec lui sans qu’il ne le sache. Il était resté assis à le regarder, à aspirer son amour par tous les pores, jusqu’à ce qu’il déborde de ses yeux, en attendant qu’il le noie. Puis il avait trouvé le courage de le suivre, lorsqu’il s’était traîné jusqu’à son studio misérable. Il ne fallait pas qu’il sache qu’il avait vu. « And what can I tell you, my brother, my killer ; What can I possibly say ? I guess that I miss you, I guess I forgive you, I'm glad you stood in my way. »
( Et qu'est-ce que je peux te dire, mon frère, mon assassin, Qu'est-ce que je peux bien dire ? Je suppose que tu me manques, je suppose que je te pardonne, Je suis content que tu te sois trouvé sur mon chemin.) , il avait chanté dans la nuit.
Il le savait, dès qu’il repenserait à cet évènement cette chanson l’accompagnerait. Seulement, Il n’avait pas à pardonner Caleb, c’était à lui de se faire pardonner.
Puis il l’avait trouvé. Sur le divan, prostré. Il avait levé son regard vers le sien, choqué. Le poing s’était écrasé sur son visage avec une telle force qu’il en avait eut le souffle coupé. Puis un autre, et un autre, jusqu’à ce que le sang enduise ses lèvres. Aaron souriait, délivré, se laissait frapper et savourait cette douleur délirante. Caleb hurlait qu’il le croyait mort, martelait, puis se laissait tomber sur lui, à bout de force.
- Pardonne-moi, avait susurré Aaron.
Ils s’étaient cramponnés au visage de l’autre en pleurant comme des enfants effrayés qu’ils étaient.
- Pardonne-moi…
Il ne se souvenait plus lequel d’entre eux avec pris le couteau et s’était entaillé le doigts le premier, mais il avait mélangé le sang de leur index. Ils étaient frères, tueurs, liés désormais par le sang.
Parfois, Aaron avait honte d’aimer d’avantage Caleb que sa sœur, Kira, qu’il n’avait pas revu depuis ses treize ans. A cette pensée, il le haïssait de faire naitre un tel sentiment en lui.
Encore une fois, jamais ils n’en avaient reparlé. Aaron avait joué le drogué repenti qui ne comprend pas, Caleb l’ami fidèle et trop inquiet.
Voilà pourquoi, si Caleb se transformait en un papillon et désirait partir, alors Aaron le suivrait. Caleb voulait allait à Canadian Belinghton, alors Aaron le suivrait.
Et il en serait ainsi jusqu’à ce qu’ils soient vies.
« On part quand ? »..


Dernière édition par Aaron Keenan le Lun 30 Avr - 12:51, édité 18 fois
Revenir en haut Aller en bas
Caleb K. Ryker

Blood in the dust.

Caleb K. Ryker

♕ Messages : 382
♕ Célébrité : Aaron Johnson
♕ Age du personnage : 22 ans
♕ Filière : Filière S&E

yop l'évènement ♞
♕ Carnival Games:
Aaron James Keenan Left_bar_bleue0/0Aaron James Keenan Empty_bar_bleue  (0/0)

Aaron James Keenan Empty
MessageSujet: Re: Aaron James Keenan   Aaron James Keenan I_icon_minitimeLun 6 Fév - 18:30

    Mais qui est donc cette personne qui me rappelle quelqu'un ? Il me semble avoir déjà entendu ce joli prénom mais je dois rêver, ce ne pourrais quand même pas être celle que je pense ! I want to marry your aaron (entre-nous, Gaspard est ... Very sexy !) What a Face ♥️ Excuse-me, I am a boy ... Oh ! You are my brother, isn't it ? Je ne peux que te souhaiter la bienvenue et une bonne continuation !
Revenir en haut Aller en bas
https://canadian-belinghton.forumgratuit.org
Aaron Keenan

I'm a Belinghtonien.

Aaron Keenan

♕ Messages : 378
♕ Célébrité : Ash Stymest
♕ Age du personnage : 20 ans
♕ Filière : Filière Art

yop l'évènement ♞
♕ Carnival Games:
Aaron James Keenan Left_bar_bleue0/0Aaron James Keenan Empty_bar_bleue  (0/0)

Aaron James Keenan Empty
MessageSujet: Re: Aaron James Keenan   Aaron James Keenan I_icon_minitimeLun 6 Fév - 18:54

    Sorry, but Gaspard is mine forever ! ♥
    Je pense qu'on s'est déjà rencontré, oui, même que nous sommes de jeunes garçons étroitement liés ; non ?
    Merci bien gente dame, ou plutôt gente... homme !
Revenir en haut Aller en bas
Ivy. L Harrison
« La victoire appartient à celui qui y croit le plus et surtout le plus longtemps. »

Ivy. L Harrison

♕ Messages : 148
♕ Célébrité : Mélanie Laurent
♕ Age du personnage : 21 years.
♕ Filière : Scientifique.

yop l'évènement ♞
♕ Carnival Games:
Aaron James Keenan Left_bar_bleue0/0Aaron James Keenan Empty_bar_bleue  (0/0)

Aaron James Keenan Empty
MessageSujet: Re: Aaron James Keenan   Aaron James Keenan I_icon_minitimeMer 8 Fév - 17:16

    Ulliel. Je t'épouse de suite. I love you
    Bienvenue miss et bonne chance pour finir ta présentation. :3
Revenir en haut Aller en bas
Aaron Keenan

I'm a Belinghtonien.

Aaron Keenan

♕ Messages : 378
♕ Célébrité : Ash Stymest
♕ Age du personnage : 20 ans
♕ Filière : Filière Art

yop l'évènement ♞
♕ Carnival Games:
Aaron James Keenan Left_bar_bleue0/0Aaron James Keenan Empty_bar_bleue  (0/0)

Aaron James Keenan Empty
MessageSujet: Re: Aaron James Keenan   Aaron James Keenan I_icon_minitimeMer 8 Fév - 17:21

Avec plaisir petite beauté ! What a Face
Et merci, je suis en train.
Revenir en haut Aller en bas
Caleb K. Ryker

Blood in the dust.

Caleb K. Ryker

♕ Messages : 382
♕ Célébrité : Aaron Johnson
♕ Age du personnage : 22 ans
♕ Filière : Filière S&E

yop l'évènement ♞
♕ Carnival Games:
Aaron James Keenan Left_bar_bleue0/0Aaron James Keenan Empty_bar_bleue  (0/0)

Aaron James Keenan Empty
MessageSujet: Re: Aaron James Keenan   Aaron James Keenan I_icon_minitimeDim 12 Fév - 16:48

Dis moi, miss, il faudrait ne pas l'oublier ton petit Aaron I love you
Revenir en haut Aller en bas
https://canadian-belinghton.forumgratuit.org
Aaron Keenan

I'm a Belinghtonien.

Aaron Keenan

♕ Messages : 378
♕ Célébrité : Ash Stymest
♕ Age du personnage : 20 ans
♕ Filière : Filière Art

yop l'évènement ♞
♕ Carnival Games:
Aaron James Keenan Left_bar_bleue0/0Aaron James Keenan Empty_bar_bleue  (0/0)

Aaron James Keenan Empty
MessageSujet: Re: Aaron James Keenan   Aaron James Keenan I_icon_minitimeDim 12 Fév - 18:10

    Bien sur que non, mais vu que je n'ai pas encore fini le reste pour le forum et que ma mère me fait une crise parce que je reste trop sur l'ordinateur...
Revenir en haut Aller en bas
Caleb K. Ryker

Blood in the dust.

Caleb K. Ryker

♕ Messages : 382
♕ Célébrité : Aaron Johnson
♕ Age du personnage : 22 ans
♕ Filière : Filière S&E

yop l'évènement ♞
♕ Carnival Games:
Aaron James Keenan Left_bar_bleue0/0Aaron James Keenan Empty_bar_bleue  (0/0)

Aaron James Keenan Empty
MessageSujet: Re: Aaron James Keenan   Aaron James Keenan I_icon_minitimeDim 12 Fév - 18:31

It's perfect I love you
Revenir en haut Aller en bas
https://canadian-belinghton.forumgratuit.org
Aaron Keenan

I'm a Belinghtonien.

Aaron Keenan

♕ Messages : 378
♕ Célébrité : Ash Stymest
♕ Age du personnage : 20 ans
♕ Filière : Filière Art

yop l'évènement ♞
♕ Carnival Games:
Aaron James Keenan Left_bar_bleue0/0Aaron James Keenan Empty_bar_bleue  (0/0)

Aaron James Keenan Empty
MessageSujet: Re: Aaron James Keenan   Aaron James Keenan I_icon_minitimeDim 12 Fév - 18:34

    Terminé, je risque de l'éditer à l'avenir coeur
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Aaron James Keenan Empty
MessageSujet: Re: Aaron James Keenan   Aaron James Keenan I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Aaron James Keenan

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Journal intime d'un drogué déraciné - Keenan
» I'm sorry [AARON&CALEB]
» ♣ Colin Aaron Drew.
» Cocaïne dans le jeans [Aaron]
» A. JAMES K - can call me, but not yet.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Canadian Belinghton :: BECOME WHO YOU ARE AND FIND YOURSELF :: 
    PRESENTATION&CO
 :: 
    Go !
-