Canadian Belinghton
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 Je suis clostrophobe, FUCK OFF. - Ambroise

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Aaron Keenan

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MessageSujet: Je suis clostrophobe, FUCK OFF. - Ambroise   Je suis clostrophobe, FUCK OFF. - Ambroise I_icon_minitimeDim 20 Mai - 20:15

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    Canadian Belinghton se soulevait sous un nouveau souffle. La respiration d'ordinaire lente et usée par le quotidien s'était soudainement agitée dès lors que les boîtes aux lettres s'étaient remplies, mais plus encore lorsque le précieux courrier s'était fait ouvert. Aaron avait soulevé la question avec inquiétude : pourquoi ces airs de ravis de la vie sur toutes les faces qu'ils croisaient ? Comme vous l'aurez deviner, ni lui ni son colotaire le gentleman Caleb Kaegan Ryker n'étaient habitués à aller vérifier les boîtes aux lettres que l'on avait ingénieusement placées - ou pas - au bout de leur allée ; trop loin pour des abonnés des canapés et autres surfaces molles. Ils en étaient encore moins bavard avec le reste de la clique de l'université, mais plus encore fuyants ; simplement : ils se suffisaient à eux-même ; comme on peut le résumer si facilement. La nouvelle leur était parvenue seulement le jour où Miss Ginger - un homme une femme à tout faire qui maniait aussi bien l'art de la filature que celui des longs sermonts aiguisés - avait tembouriné un dimanche matin dès l'aurore histoire de leur faire amérement regretter leur laisser aller : le courrier avait finit en plein visage du brun qui n'avait pas encore ouvert les paupières, il avait renoncé à demander des explications et s'était borné à subir le bisou de la mort : un baiser collant et repporcheur sur sa joue ; Caleb grognant à l'arrière de faire moins de bruit "y'en a qui dooooooooorment !". Malgré tous les reproches que GG lui faisait et ses suspicions sur la drogue, la vieille femme s'était prit d'affection pour l'adolescent maladroit et rêveur qu'était Aaron à ses yeux. Des fois, il avait faillit l'appeler "mère-grand" à force qu'elle prenne le rôle à coeur.
    Après une douche brullante qu'il prolongea de vingt minutes à moissir sous l'eau chaude, il se diagnostica enfin réveillé et alerte - ce qui n'était pas du tout le cas, la preuve était inscrit sur son visage. Caleb dormait toujours, ronfflait même à côté. Aaron en profita pour s'habiller en marchant de pièce en pièce, but au goulon de longues lappées de jus d'orange. Il n'avait jamais eu aussi soif de sa vie. C'était un des nombreux effets secondaires qu'il ressentait après avoir fumé un joint à la fenêtre. La soiffe, et la faim. Il n'aurait pas hésiter à faire de Caleb son déjeuner s'il n'avait pas trébuché sur le courrier. Il l'avait oublié celui-la... Son soupir résonna longuement. Il resta un long moment à regarder, accablé, le tri qu'il l'attendait. Assis en tailleur, il commença. Banque. Banque. Assurance. Publicités. Banque. Publicités. Canadian Belinghton. Le cachet pronait le symbol de l'université, et le destinataire son nom. Il en était sur, il avait frôlé plusieurs fois le renvoie, ça y était. Il pensait déjà à faire ses bagages, plus déçu pour Caleb qu'autre chose. Une nouvelle lettre. Un nouveau cachet. Canadian Belinghton. Caleb Kaegan Ryker. Renvoyés tous les deux, c'était déjà ça ! Il ouvrit par curiosité. Resta sur le cul lorsqu'il lut "invitation au bal masqué" en lettres d'or. Quel bal masqué ? Ça se faisait encore ces fêtes à la fois ringardes et romantiques ? Il lut. Trop formel, trop superficiel : il détesta. Il ne pensait déjà pas venir, lorsque ses yeux tombèrent sur le mot "mission". Tout prenait une autre couleur. Il était dans un remix de James Bond !? : "votre mission sera, si vous l'acceptez...". Il resta bouche bée, les yeux de merlants frit rivé sur le mot. Qu'est-ce que c'était que ces conneries !? Comment les Anonymous étaient aussi renseignés, mais surtout, comment pouvaient-ils lui donner ça à faire ? Il irait. Rien que pou voir la tête qu'auraient les autres, rien que pour les voir se défier et jouer, mais pas pour... encore moins s'il s'agissait d'Ambroise. Ambroise Levinson. La meilleure amie de Caleb, avec plein de points de suspicions... Une possessive, espiègle, chiante à souhait. Il l'avait vu deux ou trois fois et il avait eut envie de mourir. Elle aussi avait-il une mission de ce genre ? Son sourcil se arqua. Il était curieux de voir de quoi il s'agissait. Alors Aaron y alla. Dans des habits où il se sentait parfaitement étranger, il y alla, descendit des résidences, traversa la forêt en frottant son blazer contre les arbres. Se pointerait-elle, la Levinson ? Il en riait déjà. Comme il s'y attendait, il était en retard. A peine il présenta son carton d'invitation qu'on l'escorta jusqu'au sous-sol et qu'on l'enferma dans un petit salon. Seul. Prisonnier. Il se tapa une grosse colère, essaya d'enfoncer la porte. Se mit même à fumer en espérant déclencher l'alarme incendie. Qu'on lui mette des barrières, il ne supportait pas. Alors qu'il soufflait désespéremment la fumée de nicotine sur ce qu'il croyait être un détecteur de fumée, la porte s'ouvrit et apparut Ambroise. Il n'eut pas le temps de se faufiler que la porte claqua, le verrou aussi. Des jurons sortirent de sa bouche, il tira une dernière fois sur sa clope sans même saluer Ambroise.


Dernière édition par Aaron Keenan le Lun 21 Mai - 14:02, édité 1 fois
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Ivy. L Harrison
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MessageSujet: Re: Je suis clostrophobe, FUCK OFF. - Ambroise   Je suis clostrophobe, FUCK OFF. - Ambroise I_icon_minitimeLun 21 Mai - 11:08


And the backs of my eyes hum with things I've never done.

Aujourd'hui :
Elle appliquait son trait d’eye-liner sur sa paupière au ras de ses cils puis une fois fini donna des coups de mascara sur eux pour les écarquillaient et rendre plus profond son regard. Elle attrapa sa brosse et se peignit sa chevelure brune la démêlant puis fit une sorte de chignon « foufou » et laissa une mèche devant. Elle mit un baume sur ses lèvres gercé pour les hydrater puis attrapa son sac à main et son masque doré qui appartenait autrefois à sa mère. Elle mit le masque comme elle put dans son petit sac puis sortit des escarpins noirs qu’elle chaussa avant de sortir de chez elle. Elle ferma la maison à clef et cacha sous le paillasson un double de la maison au cas où elle perdait ses clefs ou qu’Allison perde les siennes. Elle regarda à gauche et à droite pour voir s’il y avait quelqu’un dehors mais elle était seule et elle préférait ça. Elle alla jusqu’à sa voiture soulevant sa robe qui trainait légèrement derrière puis une fois dans la voiture retira ses chaussures pour pouvoir conduire et profiter d’un certain confort. Elle mit la marche arrière et sortit du quartier pour se rendre jusqu’à l’établissement où elle avait « rendez-vous ».

Arrivée là-bas elle rechaussa ses escarpins et sortit du véhicule le fermant à clé. Il faisait nuit et les lampadaires éclairaient faiblement la rue centrale. Devant elle se dressait le domaine de l’université qu’elle n’avait encore jamais vue et visité comme tout autre élève de l’établissement. Elle traversa la route qui était déserte et arrivée devant les portes du château sortit de son sac son masque qu’elle se dépêcha d’enfiler. Elle pouvait maintenant se faufiler silencieusement dans la foule sans que personne ne la reconnaisse. La foule arrivait rapidement remplissant les lieux. La plupart se dirigeait tous vers les salles closes et Ambroise les suivit pour ne pas se perdre.
Après avoir monté les longues marches d’escaliers qui menaient au premier étage du château, elle était arrivée dans le couloir principal. Elle sortit de son sac la carte d’invitation qui lui indiquait le numéro de « sa pièce close » et s’y rendit fibrilleuse. Elle se trouvait devant la porte et le stress gagnait la jeune femme. Elle inspirait et expirait pour s’en débarrasser mais en vain il résistait…

La veille :
Comme à chaque fois qu’elle rentrait chez elle, Ambroise ouvrit sa boîte aux lettres qui contenaient plusieurs enveloppes. Elle remonta son sac qui tombait et attrapa les enveloppes avant de renfermer la boîte aux lettres. Elle rentra chez elle et posa le courrier sur la table du salon puis se débarrassa de son sac qu’elle jeta sur le fauteuil le plus approche. Elle se dirigea dans la cuisine où elle se servit un expresso avant de se décider de crier un coucou pour prévenir qu’elle était rentrée. Mais ce ne fut que le silence qui lui répondit. La brune en conclut qu’elle était seule dans la maison. Elle avala d’une traite son café puis alla feuilleter son courrier qui contenait sans l’ombre d’un doute que des factures. Elle s’assit sur une chaise et commença à trier les enveloppes. Facture d’électricité. Facture d’eau. Loyer. Publicités. Lettre pour Allison. Magasine d’Allison. Ambroise poussa un soupire légèrement triste que ses parents ne lui aient pas écrit. Elle chassa cette mauvaise pensée en rangeant les factures dans la partie qu’Allison et elle avait crée pour s’y retrouver. Elle prit la lettre et le magasine d’Alli qu’elle avait laissée sur la table pour le lui déposer dans sa chambre lorsque deux enveloppes attirèrent son intention. Elles ne les avaient pas vues et la brune aurait put jurer que les deux lettres n’y était pas quand elle avait feuilletée le courrier, pourtant… Intriguée, elle attrapa une des deux enveloppes. L’une était à son nom et l’autre à celui d’Allison. Elle retourna deux fois son enveloppe l’inspectant minutieusement puis décida de l’ouvrir. La carte venait de l’université. Pendant quelques secondes elle se demanda ce qu’elle avait bien put faire pour recevoir du courrier de l’établissement où elle étudiait. Elle réfléchissait mais pour elle, elle avait eu un comportement plutôt exemplaire ses deux derniers mois. Mieux qu’au début de l’année, en tout cas. Elle fit la moue puis décida de poursuivre sa lecture. Quel ne fut pas sa surprise en lisant que l’académie organisait un bal masqué. Elle n’avait pas la tête à participer à ce genre de fête sur tout organisé par la faculté. Ca promettait d’être rasoir et ridicule. Néanmoins en poursuivant sa lecture elle fut intriguée. Une « mission » lui était donnée le même soir. Sa « cible » n’était autre qu’un certain Aaron Keenan. Un nom qui lui disait vaguement quelque chose. Le visage du jeune homme était flou dans la tête de la brune et celle-ci haussa les épaules. Elle attrapa le courrier de sa colocataire où elle eut envie de lire son invitation mais s’y ravisa. Elle jeta son invitation et déposa le courrier d’Allison dans la chambre de celle-ci. Ambroise alla dans sa chambre et commença à fouiller dans sa penderie pour trouver ce qu’elle allait mettre. Elle se souvenait d’avoir achetée il y a peu de temps une jolie robe mauve au dos dénudée qui lui allait comme un gant. Elle chercha la dite robe et la posa sur son lit, un sourire ravie sur son visage. La jeune femme regarda la robe un long moment cherchant quel paire de chaussure pourrait allée avec puis tira de son « tiroir » une paire d’escarpin couleur noir légèrement verni. Il ne lui manquait plus que son masque. Et là autant dire que la bonne femme était coincée. Elle n’avait pas le temps de faire les magasins pour en trouver un et à sa connaissance elle n’en possédait pas. A moins que… Fouillant et refouillant dans ses tiroirs et sa penderie, Cassie mit la main sur ce qu’elle cherchait : le masque de sa mère. Celle-ci le lui avait donné avant de partir. Ce masque était splendide et Cassandra avait toujours voulu le porter mais l’occasion ne s’était jamais présenter jusqu’à aujourd’hui. Elle déposa le masque doré sur sa robe et partit reprendre ses activités.

Aujourd’hui :
Le stresse la gagnait toujours et ses exercices de respiration ne marchait pas le moins du monde. Les journaux racontaient vraiment des bobarts énormes de nos jours. Mais enfin avait-elle vraiment le choix ? Après tout cette soirée pouvait être amusante et si elle n’y allait pas, sa réputation en prendrait un coup. Elle vérifia si son masque était bien mit, tira légèrement sur robe et expira une dernière fois avant d’ouvrir la porte.
Ce fut une odeur de cigarette qui l’accueilli. Elle grimaça à l’odeur. Certes, elle-même fumait plutôt beaucoup mais elle n’avait jamais supporté l’odeur de ceux qui fumait. Chose étrange. Ses yeux se posèrent sur le fameux Aaron Keenan. Son visage lui parlait. Elle l’avait sans doute déjà rencontrée dans l’établissement, qu’importe. Derrière elle il y eu un clic qui signalait que la porte était verrouillé. Au même moment le jeune homme jura dans sa barbe. Il semblait d’une humeur de chien ce qui n’allait pas aider Ambroise dans sa mission. Elle décida d’ignorer le garçon qui fumait pour balayait la pièce du regard. Elle était plutôt chaleureuse et bien décoré. Digne du château lui-même. Les meubles étaient en bois recouvert d’un vernis et il y avait des canapés ainsi que des buffets et un petit bar puis quelques bibelots entassés par-ci par-là qui décoraient la pièce. Ambrie déglutit péniblement puis décida de retirer son masque vue que son congénère connaissait son identité. Elle le posa sur une petite table qui trônait à côté d’elle puis reposa ses yeux clairs sur le visage d’Aaron. Le garçon ne parlait pas. Il n’avait même pas prit la peine, la politesse de la saluer et Ambroise fit de même. Pourquoi serait-ce à elle de faire le premier pas ? Elle ne put s’empêcher de rouler des yeux, un tic qui avait souvent le don d’agaçait les autres. Elle se décida de faire comme chez elle et de remplir sa mission. Après tout l’homme n’en avait-il pas une aussi ? Et si elle n’était pas intéressante, pourquoi aurait-il prit la peine de venir ? Se dit-elle. Elle reprit confiance en elle et fit quelques pas vers Aaron avant de lâcher :

« Je peux ? » en désignant la cigarette.

Spoiler:

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MessageSujet: Re: Je suis clostrophobe, FUCK OFF. - Ambroise   Je suis clostrophobe, FUCK OFF. - Ambroise I_icon_minitimeLun 21 Mai - 14:35

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    - Je peux ?

    Sa voix avait éclairée la pièce d'une nouvelle chaleur, dans une brusquesse presque agréable. Ambroise lui faisait face, un moue vexée mal dissimulée, une superbe robe sur ses épaules étroites. Il se suprit à tester sa transparence ; l'on pouvait au niveau de ses hanches et de ses longues jambes entrapercevoir la paleur de sa peau. Un chignon trônait sur sa tête, un mélange bohème et glamour, tout dans le bon chic bon genre la Levinson. Son masque collait parfaitement à sa tenue, lui rajoutant un charme mystérieux. Aaron vut tout ça à travers son propre masque de plumes allant du noir à un bleu très pâle presque blanc. Encore une fois, Miss Ginger l'avait sauvé. Elle avait été costumière à une époque de sa vie, il lui avait fallu peut de temps pour mettre la main sur celui-ci.
    Aaron revint sur Terre. Alors Ambroise était venue. Lui ne savait même pas ce qu'il fichait là. Sa curiosité maladive lui jouait bien de gros tours. Sans rien dire, il lui tendit la cigarette du bout des doigts et fit quelques pas en sa direction pour qu'elle puisse l'attraper sans risquer de tomber de ses échasses. Il s'était toujours demandé comment les femmes pouvaient tenir sur ces machins-là. Le plan de l'alarme incendie, il avait laissé tombé. Ils allaient rester bloqués ici un long moment encore...

    - Joli masque, il se borna à dire. Autant arrondir les angles dès le début s'ils étaient partis pour passer plusieurs heures ensemble...

    La pièce l'étouffait déjà. Sa phobie à l'orphelinat : ses chambres blanches presque étincellantes où on l'enfermait la nuit à cause de ses nombreuses fugues. Il lui fallait de l'air pur, beaucoup d'air pur. Son angoisse lui semblait ridicule, sa jambe commençait à flageoller. Il nota qu'Ambroise n'avait pas non plus l'air dans son assiette, le regard perdu à travers la pièce. Alors il se mit à son tour à la détailler, l'agréable salon douillet aux airs de palai maroquins et chic. Il nota avec surprise le bar. Et le roulement d'yeux qu'elle lui offrit le contraria déjà.

    - Caleb doit être dans le coin...

    Aaron ne sut pas pourquoi il dit ça. La mauvaise idée. Son agacement devant les manières d'Ambroise ? Sans doute. Il savait précisemment que ce sujet était délicat pour la brunette, et l'avait placé par là inconsciemment - ou pas. A travers leur malentente, Ambry & Caleb étaient supposés être des meilleurs amis. Jusqu'ici, Aaron cherchait toujours, entre leurs engueulades et scènes de ménage ce fameux lien. Il devait être derrière l'un de ses murs à faire des ravages. En réalité, il ne savait pas prendre par quelle manche une inconnue pareille.
    Les mains dans les poches, il fit le tour de la pièce de marchant à une allure rapide. Ces quatres murs, ils se resserraient autour de lui, il en était sur.
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MessageSujet: Re: Je suis clostrophobe, FUCK OFF. - Ambroise   Je suis clostrophobe, FUCK OFF. - Ambroise I_icon_minitimeMar 22 Mai - 11:46


Lost in the darkness, try to find your way home.

Le regard posé vers la cigarette que tenait Aaron entre ses doigts, Ambroise évitait de croiser le regard du jeune homme qui lui semblait impressionnant. Alors qu’elle s’attendait à aucune réaction de la part du garçon celui-ci s’approcha d’elle et lui tendit la clope. La brune attrapa la cigarette du bout de ses doigts fins et la coinça entre son index et son major. Elle approcha la drogue de ses lèvres et inspira avant de relâcher la fumée par la bouche. Un petit spasme secoua son corps mais c’était un frisson agréable. Elle sentait son corps relâcher la pression et évacuer le stress qu’elle avait accumulée avant d’entrer dans la pièce. Elle se sentait plus légère. Quoique dise les médecins sur le cannabis la brune n’allait pas arrêter cette drogue « douce » d’aussitôt. Elle décida de poser enfin son regard sur le grand brun lui faisant face et le défiant légèrement du regard.

« - Joli masque. » Elle esquissa un faible sourire pour le remercier silencieusement puis navigua dans la pièce l’inspectant sous toutes les coutures. Sa main se baladait sur les meubles recouverts de cette couche de vernis qui les faisait briller. Elle inspecta sa main et ne fut pas surprise de ne pas voir une seule trace de noir. La pièce était impeccable, le ménage avait du être fait minutieusement. Et la brune aurait put jurer que le « salon-chambre » ne sentait aucune odeur particulière avant l’arrivé du garçon. Elle fit quelque pas dans la direction du jeune homme pour lui tendre son mégot et en profita pour lui répondre :

« - Il était à ma mère… Le tien est pas mal non plus. »

Elle lui fit un nouveau sourire sympathique avant de pousser un soupir. Elle alla s’asseoir sur un canapé reposant ses pieds qui était déjà meurtris par ses escarpins. Elles les auraient bien enlevé si le garçon aurait été un ami mais ce n’était pas le cas, alors la brune les gardait. Le silence devenait pesant et l’ambiance était plus tendue qu’à la fête. Il le fut presque plus quand le brun prit la parole disant une chose qu’il n’aurait pas dû :

« - Caleb doit être dans le coin... »

Elle se renfrogna guère ravi de savoir ça bien qu’au fond la jeune femme se doutait que Caleb allait être présent au bal. En revanche ce qui la perturbait c’était le fait que le jeune homme connaisse le bouclé. Elle détestait même cette idée. Son regard alla directement sur Aaron le regardant, surprise. Et elle ne put s’empêcher de lui répondre sur un ton glacial :

« - Et ? »

Si elle était venue à cette soirée c’était pour se changer les idées et il était hors de question que la conversation aille sur son ancien meilleur ami. Elle l’avait tout bonnement chassé de sa vie et ne voulait plus jamais entendre parler de cet hypocrite. Son regard suivait Aaron qui se déplaçait dans la pièce. C’est à ce moment là qu’elle vit son malaise. Elle fronça les sourcils mais ne releva pas et décida de se lever pour allée jusqu’au bar. Elle passa derrière le petit comptoir et chercha ce qu’il y avait comme alcool. Malheureusement rien de très fort. Mais c’était déjà exceptionnel qu’il y est de l’alcool dans une fête organisé par l’établissement pourtant en farfouillant dans les bouteilles, elle tomba sur une bouteille de vodka caché tout au fond. Elle attrapa la bouteille et la sortit puis la posa sur le comptoir. Un sourire discret se dessina sur ses lèvres.

« - Tu veux un verre ? »
proposa telle à Aaron. Mais sans attendre sa réponse elle sortit deux verres et les remplit également puis poussa le verre dans la direction du garçon.
Finalement, la soirée allait peut-être, être amusante.

(si tu veux que j'édite quoique ce soit, hésite pas c'est pourrit ce que j'ai écris. :D )

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MessageSujet: Re: Je suis clostrophobe, FUCK OFF. - Ambroise   Je suis clostrophobe, FUCK OFF. - Ambroise I_icon_minitimeMar 29 Mai - 17:42

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    Si les Anonymous attribuaient des missions aussi... osées, ils ne feraient pas en flan quant à quelques joints introduits à leur fête. D'ordinaire, Aaron veillait toujours à rester clean dans l'anceinte de l'université : il le savait, si on le trouvait défoncé ou en possession de produits illicites il serait immédiatement mis à pied, ou plus clairement viré de l'établissement sans possibilité d'appel. Mais pour le bal, qui avait le chic d'accueillir aussi le corps de la vie étudiante, à savoir tous ces coincés d'adultes à cheval sur la discipline, les étudiants pouvaient compter sur le punch arrosé de vodcka continuellement pour les détendre. En plus, le brun avait pensé faire un tour par curiosité, puis échoué à l'écart, comme d'habitude, sur une pelouse extérieur. Il se plaisait à observer les autres, en tailleur sur le gazou mouillé et un bédo dans le bec, il se serait bien amusé... Hélas, à son grand désarroi, il était définitivement cloitré avec la Levinson. Une illustre inconnue, doublée d'une mauvaise impression.

    - Il était à ma mère… Le tien est pas mal non plus.

    Sa voix claire éclata à nouveau. Aaron, qui pensait toujours à son joint fumant entre les mains de la jeune fille, resta silencieux pendant quelques instants : "Il était à ma mère… Le tien est pas mal non plus." Il avait cru qu'elle lui parlait encore du cône. Il resta con quelques instants, avant d'hocher la tête. Ce n'était pas le cannabis qui lui embrouillait la tête ce soir - ces drogues douces ne lui faisaient plus d'effet depuis qu'il était passé à l'étape supérieure - mais son absence continue. S'il fallait qu'il s'échappe de cette pièce, autant que se soit d'une manière ou d'une autre.
    Amrboise partait s'installer confortablement. Il comprit qu'il ne verrait pas son précieux calmant d'ici tôt, et croisa les bras en faisant le tour de la pièce. Fumer l'avait à peine calmer, il inspirait comme un chien de chasse et continuait sa promenade. Impossible de se poser. La brunette se crispa derrière lui. Caleb. Il l'avait poignardé plus ou moins consciemment.

    - Et ?
    - Et c'est pas à moi d'expliquer ce qui semble logique, il gronda aussitôt.

    Aaron démarrait déjà au quart de tours, sa nervosité ne l'aidait pas. Mais bon, c'était Aaron, après tout.
    Il détestait cette pointe. Et quoi ? C'était lui qui était sensé lui expliquer que, normalement, entre meilleurs amis dès qu'on a le loisir de se voir on tente, et on pique pas de colère comme elle le faisait ? Aaron démarrait déjà au quart de tours, sa nervosité ne l'aidait pas. Quelle emmerdeuse. Si il avait été à sa place, il aurait foncé voir Caleb. Cela ne lui paraissait pas étrange, mais naturel. Au fond, Caleb et lui était inexorablement attirés l'un par l'autre - pas dans son sens là - et formaient un duo d'aimants innébranlables. A quelques exceptions près. Il l'imaginait derrière les murs. Il imaginait déjà lui raconter son épopée, le lendemain à moitié réveillé.
    Tous les deux contrariés, ils ruminaient dans leur coin. Ambroise se glissa derrière le bar. Aaron poussa un soupier en voyant qu'elle n'avait pas prit la peine de lui redonner son mégot, et se rua sur la table basse où il avait échoué à même le verre pour un inspirer d'autres bouffées et se sentir plus spaguetti. Il observa un tableau d'art Naïf, peut-être une allusion à l'université, et le détailla en fumant. Puis, c'est lorsqu'il fut résolu à abandonner la carcasse fumante dans le cendrier le plus proche qu'Ambroise haussa la voix, aussi calme que s'il ne cétait rien passé :

    - Tu veux un verre ?

    Elle n'attendit même pas sa réponse qu'il la vit lui verser un verre plein. Il fronça des sourcils. Pas qu'il allait refuser, loin de là, mais il avait une sainte horreur qu'on le pousse. Ne pas le bouscouler, dans tous les sens du terme. Un rythme personnel demeurait inchangeable.

    - Je veux bien, oui... il marmonna dans son dos en se levant. Toujours aussi pressé ? il ajouta en s'approchant, dans sa question une pointe de taquinerie dans la voix. La fumette, la buvette... on verrait pas le bout du tunnel ?

    Il avait l'impression d'entendre Caleb. Visiblement, ses railleries étaient contagieuses. Mais il lui avait si souvent rapporter qu'Ambroise était sage que la voir si déterminée à boire et à fumer lui donnait l'impression que la petite fille s'était changée en une ado en pleine crise d'adolescence. Et, pour tout dire, il s'emmerdait. l'opression disparaissait peu à peu, Ambroise était uen bonne distraction.
    Il s'assit à côté d'elle sur un des tabourets. Encore une fois, il se méfia. Les chaises hautes étaients de fines stratèges lorsqu'il s'agissait de désarçonner un cavalier tel qu'Aaron.
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MessageSujet: Re: Je suis clostrophobe, FUCK OFF. - Ambroise   Je suis clostrophobe, FUCK OFF. - Ambroise I_icon_minitime

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