Je suis née le 15 Avril à Londres en Angleterre, j'ai 17 ans. J'ai 1 grand frère (Aaron Keenan) que je n'ai jamais connu. J'ai pris la filière Langues/commerces dit C avec l'option Français renforcé. Je suis d'ailleurs dans le groupe Keep it simple it's possible. J'aime les boîtes à musique et je haïs la drogue, l'alcool et le tabac. Mon morceau préféré est Comptine d'un autre été. Je garde toujours mon agenda sur ma table de chevet. Dans mon ipod, je fais qu'écouter de la musique classique surtout. Je suis plutôt attiré par les garçons. Niveau film, j'aime énormément les sciences-fictions.

J'ai beaucoup de qualités et tout autant que des défauts. Je suis perfectionniste et je suis rigolote. De loin, on peut me remarquer parce j'ai des signes particuliers comme de longs cheveux aux reflets roux Je suis vraiment addict à la poésie Parfois on cache certains secrets et le mien est khjdbfkfhb. Ma passion est l' équitation. Mon péché-mignon est le tartare Je garde toujours avec moi, mon porte-bonheur qui est le bracelet de bâptème de mon frère Aaron. Ma couleur préférée est le violet.

Kira est une jeune fille surdouée ayant sautée plusieurs classes. Les études en général l'ennuient, c'est pourquoi elle a prit la filière la plus vivante selon elle : le commerce. Elle est de nature perspicace, extrêmement bavarde, sociale, rigolote. Elle est maleureusement incapable de garder un secret, mais c'est une très bonne amie que se soit pour écouter ou pour soutenir. Elle s'adapte rapidement aux situations et très professionnellement, elle a un large sang-froid et une très grande maitrise de soi, mais à force d'encaisser elle devient une bombe à retardement et lorsqu'elle explose. c'est quelqu'un de très déterminée qui ne lâche pas le morceau avant d'avoir obtenu ce qu'elle souhaite - jusqu'à devenir enjôleuse. Elle reste, quelques fois, un peu enfantine dans son côté d'enfant capricieuse- son père lui ayant tout cédé.

Je suis une folle furieuse en ce qui concerne la mode ! Pas au point de me ruer dans les magasins dès que c'est le soldes, mais je vous le garantis, jamais je ne sortirais mal habillée, c'est une question de principe ; et croyz-moi, c'est mon dada. Je suis folle des couleurs flashies, en particulier le rouge éclatant et toutes les couleurs chaudes. J'aimes particulièrement la laine, les cardigan, les jupes et les collants. Mon péché-mignon reste tout de même les chapeaux, que je porte constamment !

LIEN DU PERSONNAGE : Aaron Keenan (frère aîné), il est partit de la maison à cause de son incontrôlabilité et de ses relations catastrophiques avec leur père quand elle avait 7 ans, peu après le suicide de leur mère. RELATION : Kira cherche son frère depuis plusieurs années, bien que leur famille soit éclatée elle veut récupérer un lien fraternel fort. D'un certain côté elle lui en veut aussi de ne pas être revenu vers elle après toutes ces années, de l'avoir "abandonner".

Nous étions une famille soudée. Du moins, c'est comme ça que je me le représente dans mes souvenirs. Nos parents avaient chacun un emploi stable, mon père était et est toujours chef d'entreprise dans une grosse boîte pharmaçotique et ma mère avait fait une scolarité fulgurente dans les beaux arts. Elle vendait des toiles dans sa boutique, participait activement à la chorale à l'église en jouant de la harpe. Enfin, ça c'est que l'on m'a raconté. Maman jouait non seulement de la harpe, mais aussi du piano, beaucoup de violon. Elle avait finit par vendre sa boutique, trop contraignante, dit papa. D'après lui, maman était une insatisfaite. D'après moi, je pense que son départ surprise l'a trop affecté pour qu'il puisse parler d'elle gentiment. Et puis il y avait Aaron. A l'époque, la haine ne l'avait pas encore attrapé. Vers la fin de notre famille, peut-être aussi de mon monde, il était immétrisable... Mon frère était le rayon de soleil de la maison qui tentait de persister lorsque maman est tombée dans la dépression. J'avais à peine 7 ans, à cette âge là, on ne sait même pas ce que ça veut dire. J'étais bercée d'illusion, je m'interrogeais quelques fois sur les larmes de maman, sur la mauvaise humeur de papa. Au début, Aaron paraissait me protéger d'eux. Il s'occupait de moi comme d'une enfant malade, essayait de porter secours à maman en douce ; parce que papa ne le laissait pas trop approcher ; enfin je crois... Puis maman a sauté du toit. Je dessinais son visage à l'école pendant qu'elle chuttait dans le vide. Je ne l'ai appris qu'en rentrant. J'étais jeune, je ne comprenais pas pourquoi maman était partie au ciel sans moi. j'avais 7 ans, à cet âge là on est pas parer à ça. Tout a changé du tout au pour. Papa qui était si solidement accroché à son boulot ne m'a plus lâché, Aaron est partit en poussière. Il a même changé. La colère l'a innondé, la haine même. De ces temps-là, je ne me souviens que de ces cris. Il hurlait comme on hurle à la mort, j'avais 7 ans, à cet âge là on sait au moins reconnaître cette souffrance. Les disputes ont éclaté, je ne sais plus vraiment pourquoi, mais papa et lui en venaient presque aux mains. Aaron reprochait à son père de ne pas avoir aidé maman alors que lui avait tout fait pour la sauver, il lui reprochait de ne pas avoir fait son devoir de père. La réalité était que papa tentait en vain, mais il était bien trop faible, trop triste pour s'occuper de lui. Mon père se fixait sur moi parce que j'étais la plus jeune, mais aussi celle qui canalisait le plus sa douleur parce qu'elle ne prenait pas vraiment conscience des choses. Il cherchait refuge dans mes sourires. Il fuyait Aaron et ses hurlements déchirants, sa douleur trop profonde. Et ça, mon frère ne l'a jamais comprit. Il est devenu colère et frustration, il avait temps besoin de lui à l'époque, tant besoin de l'étreinte réconfortante d'un père qui ne se décollait pas de moi, de mon sourire. Si je peux dire toutes ces choses aujourd'hui alors que mes souvenirs ne valent pas tripette, c'est parce que j'ai eu les deux versions. Celle de mon père, que je vais bientôt quitter pour aller à la Canadian Belinghton University et celle de mon frère, que je vais bientôt rejoindre à la Canadian Belinghton University. Car, ce que je n'ai pas encore dis, c'est qu'Aaron est partit définitivement de la maison dans les mois qui suivirent. Trop instable, trop colérique, ça poussa à la violence entre mon père et lui, impossible qu'ils restent une minute de plus dans la même pièce. Lorsque maman est morte, le lien père et fils aussi. Il m'a laissé un mot pour tout m'expliquer, sa version, ce qu'il croyait vrai, puis il est partit de la famille comme si de rien n'était. Encore une fois, je ne m'en souviens pas, juste un vague aperçu de avant le départ : les cris, après le départ : le silence ; peut-être même plus insupportable. Je ne savais pas où il était allé, nous n'avions jamais été très proche, à l'époque la maison ne laissait pas de place à notre amour. Papa piquait une crise de nerf si j'osais lui parler de mon frère. C'était un sujet tabou, autant que maman, puisque maintenant il était marié à Marie-Alice, que je considère comme ma deuxième mère. Maman, je me souviens vaguement d'elle. Lorsqu'elle jouait, lorsqu'elle me peignait, de ses étreintes chaudes je ne retiens que l'enveloppe maigre. Mais Aaron, je ne voulais pas me souvenir, je voulais le retrouver ! J'ai engagé un détective pour qu'il retrouve sa trace sans que papa soit au courant, ni "maman 2". Après plusieurs mois de recherche, on m'a apporté un dossier. L'année de la mort de maman, papa a envoyé Aaron huit mois à Tranquility Bay, un ancien hôtel désaffecté de Jamaïque reconverti en centre de modification du comportement pour jeunes Américains «à problèmes». "Aujourd'hui, l'adolescent est trop «fragile» pour pouvoir raconter son expérience... "L'enfer" -" m'a dit le détective qui s'était fait passé pour une association luttant contre ce genre de centre. Alors il l'avait vu ? Il lui avait parlé !? J'étais folle de joie. Ensuite, on l'a enlevé de là-bas pour le mettre dans un orphelinat, définitivement sevré de papa. Il a insisté pour prendre le nom de maman, Keenan, voilà pourquoi seule je ne le retrouvais pas, j'ai le nom de papa "McAllister". Il a passé plusieurs années là-bas avant d'être prit dans une famille d'accueille. Le détective m'a dit que ça c'était très mal passé, qu'il ne supportait pas la maison, la vie de famille en général, qu'il fuyait. La famille lui avait même dit qu'il passait ses journées dans la banlieue mal-famée, avant un individu louche. Je n'ai rien voulu savoir. Il m'a dit qu'il s'était envolé pour la Canadian Belinghton University, dans l'autre continent. Ma décision était irrévocable : je voulais le rejoindre. Voilà pourquoi, aujourd'hui, je me gèle devant l'aéoport, mon carnet à la main.