Je suis née le 5 mai à Hertford en 1992. Je suis fille unique. J'ai pris la filière Art avec l'option Photographies. Je suis d'ailleurs dans le groupe Keep it simple it's possible. J'aime rire et je haïs la solitude. Mon morceau préféré est Dark Paradise. Je garde toujours calepin et crayon sur ma table de chevet. Dans mon ipod, je fais qu'écouter Selah Sue. Je suis plutôt attiré par les hommes. Niveau film, j'aime un peu de tout, mais j'ai une attirance particulière pour les films énigmatiques avec une touche d'action.div>

J'ai beaucoup de qualités et tout autant que des défauts. Je suis timide aux premiers abords et je suis bavarde à la fois, je suis généreuse, naïve, ambitieuse, optimiste, jalouse, fidèle et sincère, presque incapable de mentir et prête à tout pour les autres, totalement manipulable par autrui et en même très vite vexée, je m'amuse dès que je peux mais je sais aussi rester au calme. De loin, on peut me remarquer parce j'ai des signes particuliers comme ma maladresse, mon côté évasif et rêveur, et mon tatouage «Vida» sur la nuque. Je suis vraiment addict à mon appareil photo. Parfois on cache certains secrets et le mien est que je crois que c'est moi qui ait provoqué le feu dans la caravane inconsciemment. Ma passion est le dessin et la photographie, mais en même temps, j'aime lire de temps en temps un bon bouquin, j'adore m'amuser et je ne suis pas contre un footing le matin, c'est pourquoi je n'aime pas choisir un groupe en particulier, mais en ne voulant entrer dans aucuns groupes, je suis rentrée tout de même dans l'un d'eux: les simplistes. Mon péché-mignon est le caramel. Je garde toujours avec moi, mon porte-bonheur qui est mon appareil photo. Ma couleur préférée est le rouge.

Tout le monde a toujours cru, en me voyant, que j'étais le genre de fille sûre d'elle, prête à tout pour arriver à ses fins, manipulatrice, la méchante étudiante qui écrase la gentille dans les films américains. Mais une fois qu'on m'aborde, ils se rendent compte très vite que je suis sans doute, totalement l'inverse. Je suis aussi fragile qu'un pissenlit et aussi maladroite que je ne sais quoi, c'est ce qui me rend attachante. Je suis toujours partante pour partir à la découverte car extrêmement curieuse, peut-être trop parfois. Je suis peut-être timide mais je ne perds pas ma langue très longtemps. Je suis d'un naturel naïf, ce qui fait que je suis finalement souvent déçue par les personnes autour de moi, alors que moi je suis prête à tous pour elles. Je donne ma confiance facilement, trop facilement, tout comme mon amitié. Je suis optimiste, j'attends toujours que le vent tourne avec un sourire aux lèvres, lorsque tout va mal. Certains diront que je suis faible, de par mon caractère, et je ne le renie pas. J'ai toujours eu beaucoup de déceptions qui m'ont attristé, mais je passe au-dessus de tout ça, pour ne pas me languir dans les mauvais côtés de la vie. C'est aussi pour ça que j'adore la photographie, je trouve que c'est le meilleur moyen, pour se souvenir à jamais, des meilleurs moments de cette vie imprévisible. En revanche il faut ajouter, que si je suis caractérisée de faible, je me laisse difficilement séduire par les hommes et rejette souvent leurs avances, sans doute de peur d'être déçue une nouvelle fois ?

Je suis une blonde (mais pas pour autant stupide), j'ai des yeux en amandes bleu/vert, je suis assez grande par rapport à la moyenne des filles. J'ai toutes mes dents et elles sont parfaitement alignées, heureusement car pour avoir supporté un appareil pendant trois ans ... Je m'occupe assez bien de ma personne, mais pas jusqu'à passer deux heures devant le miroir. Je ne suis pas de celle qui cherche à se faire remarquer, loin de là. Je ne veux pas devenir clown de toute façon. J'aime beaucoup la mode, je ne cherche pas des tenues forcément avec des couleurs vives, mais je ne suis pas contre un peu de couleur. Il m'arrive de rester basique dans mes tenues mais je n'oublie pas de jeter un petit coup d'oeil sur les modes du moment.

Toi qui joue ce personnage → Tu t'appelles Marion et tu as 17 ans. Te voici sur Canadian Belinghton et tu as lu le règlement. Le code est donc OKEY C.. Tu penses être active disons [4/7]. Tu t'es inscrite parce c'est un nouveau forum et j'aime beaucoup le design, le concept n'est pas très original, il y a beaucoup de vie d'étudiants dans des universités, mais de tous ceux que j'ai vu, c'est celui-là qui me plaisait le plus ♥. Tu connais l'adresse grâce à un top forum ou je ne sais plus trop quoi ! Tu proposes comme suggestions que je finisse rapidement la fiche :D

Ma vie jusqu’à maintenant a été remplis de malchance et de chance. Ce qui fait que j’ai toujours été un peu perdu. En même temps j’ai été habitué au changement, ce qui n’est pas si mal finalement. Mes parents étaient des personnes qui aimaient et qui profitaient de la vie. Dès qu’ils avaient un peu d’argent, ils le dépensaient, ils étaient heureux mais totalement irresponsables. Nous étions ni riche, ni vraiment pauvre en soit, mais leur manière de vivre ne faisait que leur attirer des problèmes. Ils m’ont eu alors qu’ils n’avaient que 19 ans respectivement. C’était beaucoup trop jeune, eux tout ce qu’ils voulaient c’était s’amuser, et ce n’était pas un bébé qui allait leur privé ce plaisir. Malheureusement leurs dettes s’accumulaient et ils avaient l’air de se moquer éperdument des hurlements de la gamine dans le berceau. La situation était devenue tellement catastrophique que mon père s’était lancé dans le trafic de drogue et ma mère dans la prostitution. J’ai tout de même réussis à grandir dans un monde qui me semblait bon, m’enfermant dans des mondes que je créais sans limites. Evidemment je n’allais pas à l’école, je passais même la plupart de mon temps seule à me balader dans la rue sale et encombrée de mauvaises odeurs. Parfois mes parents s’absentaient quelques jours sans me prévenir, mais c’était normal, et j’attendais sur le fauteuil sans bouger leur retour. Je leur pardonnais tout et je me disais que j’étais la seule cause de mon malheur. Ma mère eut bien d’autres enfants, quatre autres alors que j’atteignais mes 10 ans. Mes parents sombraient peu à peu et c’était à moi de m’occuper de mes nouveaux compagnons, bien que plus petits que moi. J’appris alors à me débrouiller seule, à faire à manger, à faire le ménage, à lire et à écrire même si cela prit beaucoup de temps et de travail. Je voulais donner une meilleure vie à ces enfants qui sortaient de nulle part et que je ne pouvais considérer comme mes vrais frères et sœurs. A mes 13 ans, mon père était alors rien d’autre qu’une épave, bourré et ma mère … Nous avions finis dans une caravane et à présent nous étions plus que pauvres. Mais mon but ne changeait pas, donner le meilleur de moi-même pour les autres. Mon père piquait de plus en plus de crises que je ne comprenais pas mais que je subissais. J’étais un navire qui chavirait et qui coulait inopinément. Un soir il rentra furieux comme jamais, en colère contre ma mère qu’il battait parfois sous mes yeux, toujours assise sur le fauteuil après avoir couché les autres, à attendre que le temps passe. Il tentait aussi de me violer sans grand succès à moins qu’il n’ait réussis une fois ? Je ne me souviens plus, ou alors j’ai effacé volontairement l’image de ma tête. Quelques jours plus tard, il mourut d’une overdose. Ma mère, effondrée et prise de folie, fit brûler la maison enfin ... La caravane. Alors que j’étais partie marcher dans la rue, m’inventant un monde dans lequel je pouvais m’amuser, rire et être heureuse, dans lequel j’étais encore dans l’enfance, une enfance qu’on m’avait volé. Je vis la fumée s’élever dans le ciel, j’entendais les cris des enfants qui brûlaient vifs. Je ne pouvais entrer pour les sauver et s’est agenouillée devant l’échafaud que je restais impuissante. Sans famille ils me placèrent à l’orphelinat. Mais je n’avais jamais eu de famille. Deux parents qui apparemment n’arrivaient pas à avoir d’enfants me prirent, touchés par mon histoire et ma sagesse. Contrairement à la première partie de ma vie, la deuxième était des plus paisibles et des heureuses. Ils avaient énormément d’argent, mais ça je m’en fichais pas mal, pour moi l’argent attirait le malheur. Ils avaient une grande maison et j’eus une chambre rien que pour moi. Ils m’aimaient et ils réussissaient à combler tout l’amour qui m’avait manqué durant mon « enfance ». Ils m’inscrivirent à un collège, malgré mon retard, je réussis à rattraper grâce à un travail acharné. J’étais épanouie et soulagée. Puis au Lycée, je fus souvent aimée puis abandonnée et manipulée. Mais je savais que j’avais déjà vécu bien pire et que ce genre de puérilités ne valait pas la peine qu’on n’y attarde plus d’importance, d’où mon sang-froid qui en énerve plus d’un. Je partis ensuite de la maison avec un billet d'avion pour l’université, pressée de partir à l'aventure, de connaître de nouvelles expériences et d’apprendre de nouvelles choses mais aussi de profiter d’une vie bien plus merveilleuse que je ne le pensais.
Je pense souvent aux enfants dont je me suis occupée, je me dis qu’ils auraient mérité bien mieux. J’en veux à mes parents biologiques bien sûr, mais en même temps je me dis que leur désintérêt pour moi m’a permis d’apprendre beaucoup de choses. Je sais me débrouiller seule, j’encaisse les coups, je sais combien le peu d’argent gagné est important, je sais que trop d’alcool amène les problèmes, je sais qu’un enfant est beaucoup de responsabilités.Et je sais surtout que, même si la vie nous réserve de mauvaises surprises, le vent peut tourner.