Canadian Belinghton
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 Lynda Ivanov Barkis

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MessageSujet: Lynda Ivanov Barkis   Lynda Ivanov Barkis I_icon_minitimeSam 17 Mar - 10:37


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Lynda Ivanov Barkis
« Certains actes vous font payer à jamais les conséquences. »
Elle s'appelle Lynda Ivanov Barkis, né le 21 décembre 1994 au Kalaallit Nunaat (Groenland) sur la côté Nord. A peine âgée de 18 ans, elle a été envoyé dans l'université Canadian Belinghton par les autorités canadiennes et a songé à prendre l'option littéraire dans le groupe de "Inks create Books" puisque son seul moyen d'évasion était les livres.

Lynda va paraître au tout premier d'abord comme exubérante, joyeuse, sociable et semble pouvoir se mêler à tout sans jamais rien craindre. Elle haussera les épaules, vous sourire, usera de quelques de ces charmes, rira et comme les autres, vous ne verrez que l'extérieur. Une jeune fille bien dans sa peau qui semble faire seize ans, encore plongé dans les brumes de l'adolescence mais qui est confiante pour elle-même. Cependant, Lynda utilise cette facette comme un masque, un moyen de contrer les autres. Cherchez au plus profond d'elle, essayez de parler vraiment avec elle, vous comprendrez qu'elle fuit tout. Toutes les questions, les conversations qui pourraient dériver vers elle, sont soigneusement éviter dans le but de ne rien dire. On ne se rend compte de rien bien sûr à part si on observe minutieusement. Elle vous enrôle de ses yeux pour que vous ne la voyer que rire, sourire et les paroles qui sortiront de sa bouche, ne seront que des mensonges. Elle détourne en faisant des blagues ou dit des choses qui s'éloignent complètement de la réalité. Pour être quelqu'un d'autre, elle se tient dans son rôle de mythomane, faisant croire que tout ce qu'elle dit est faux, inventé et exagéré. Excellent moyen pour que personne n'écoute son passé puisque tout le monde croit que c'est faux. Au fond d'elle, Lynda est perdue, terré dans sa boule de peur et de honte. Par son passé, elle se juge inférieur aux autres et se descend en permanence. Voyez le fond des choses : elle ne parle à personne vraiment puisque que ce n'est que superficielle et tout cela dans le but de s'enfuir bien loin de ce qu'elle est vraiment. Elle a honte de soi-même et préfère donc éloigner la vraie Ivanov.


prénom Lucile ~ âge 16 ans ~ présence [4/7] ~ où tu as connu le forum top-site ~ commentaire sur le forum J'aime. ~ code formulaire OK CALEB.


Dernière édition par Lynda I. Barkis le Sam 17 Mar - 10:50, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Lynda Ivanov Barkis   Lynda Ivanov Barkis I_icon_minitimeSam 17 Mar - 10:38


Histoire
« L'avenir n'était plus incertain. Ce n'était pas non plus pour autant un choix. »
La planète blanche dormait au son de la nuit, grelottant sous le froid glaciale, éclairant son sol avec les nappes colorées qui emplissait son ciel, sentant fourmilier en elle, les hommes qu’elle abritait en son centre. Sur la neige nacrée de ses cristaux, les tentes des Inuits prenaient la couleur du ciel et les tissus étaient caressés par des ondes vertes et rougeoyantes. Toutes étaient fermées par les crochets et seule un était éclairé par quelques lampes hagardes. On entendait alors des chuchotements et on pouvait voir à travers la nappe de lumière, un homme courbé au sol, sa tête encapuchonné dans une fourrure qu’il avait trouvé lors d’une chasse sur un phoque qui à ce moment, allait s’en aller rejoindre ses ancêtres. Entre ses mains usées, un peigne fin restait comme un fardeau alors que les larmes lui coulaient entre les pics. Dans la tente, d’autres hommes regardaient avec compassion l’homme puis avec tristesse une femme étendue sur la couche de fourrure. Elle aussi portait les habits traditionnels de la tribu mais elle n’avait aucun des traits caractéristiques de ce peuple. Son visage, tournée à demi sur la couchette, était entourée de boucles ors qui lui tombaient sur les hanches et formaient autour d’elle, un halo doré. Ses yeux fermés, sa bouche entrouverte témoignait de sa douceur et de la tendresse qu’elle inspirait. Son bras tombait en travers du lit et l’homme, assis près d’elle, lui prit la main pour la poser sur le lit. Celui-ci, le visage inondé de ses larmes, ne pouvait se résigner à quitter la femme qu’il aimait. Rentrée quelques heures plus tôt de la chasse, il avait aperçu sa petite fille endormie près de la tente et à l’intérieur, sa femme morte d’une maladie dont il ne connaissait pas l’existence. Elle était originaire du Canada, se nommait Lys, avait rencontré Yuan Barkis alors qu’il allait prendre des nouvelles de sa mère. Une passion soudaine s’était tissé entre eux et en un regard, il avait su que ce serait elle. Celle qui serait la mère de ses parents, celle à qui il offrirait ses regards, ses baisers, ses caresses. Au bout d’un mois passé là-bas, il avait du se résigner à lui avouer qu’il vivait en arctique, avec les Inuits, là où il était né. Elle avait accepté de l’accompagner et avait été accompagné comme l’un des leurs par la tribu. Elle avait perdu le fil de la civilisation, préférait vivre avec celui qu’elle aimait. Elle avait apporté de la tendresse, de l’amour et une reconnaissance infinie à ce peuple et à ces terres qui étaient désormais siennes. Seulement, le bonheur ne dure qu’un moment, tels les cristaux qui tombent lorsque la chaleur commence à venir. Elle avait fondu avec douceur, laissant derrière elle, un mari décharné et une petite fille de 4 ans. Lynda Ivanov Barkis. On la surnommait la perle en raison de ses yeux gris transparent et des boucles de sa mère. Yuan essuya ses larmes d’un revers de manche et se leva. Après avoir déposé un drap transparent sur le corps de sa femme, il sortit après un dernier regard pour Lynda qui dormait toujours, enfouie dans sa fourrure. Derrière lui suivait les hommes Inuits et le petit groupe qui s’était formé, s’éloigna loin de la tente illuminée. L’un deux posa une main sur l’épaule de Yuan et murmura d’une voix compatissante quelques paroles. Puis, un silence s’installa entres les deux hommes et tous comprirent qu’il était temps de le laisser seul. L’homme resta donc à contempler la nuit étoilée de l’arctique. Il y avait comme le souffle triste du vent qui venait se projeter sur sa joue rugueuse. Les larmes ne se versaient plus sur les joues de l’homme mais son regard portait encore toute la peine qu’il ressentait. Il souffla une bouffée d’air qui se transforma en panache de fumée et leva les yeux vers les aurores boréales qui dansaient au dessus de lui. Selon les Inuits, c’était là les esprits des ancêtres qui après avoir quitté ce monde, venaient exposer les couleurs de leurs peines, de leurs amours et de leurs émotions. Yuan tendit une main vers l’inconnu, soupira et ne fut interrompu que par la voix du doyen qui annonça d’une voix forte :
« Nous partons pour la veillée. J’ai laissée Lynda à Myra qui la gardera. Je suis obligé de te demander ce que tu comptes faire, Yuan ? Que diras-tu à Lynda ? Elle est encore petite mais on ne sait pas ce que va être sa réaction.
- Je vais m’en aller, Doyen. Partir un moment tout seul, avec elle. Je reviendrai un an avant l’âge de son passage pour être une femme et elle participera alors à l’épreuve. Seulement, je pense que nous éloigner, nous fera du bien. Je devrais quitter la tribu, ceux qui sont mes frères de chasse mais je ne peux rester ici.
- Je n’en n’attendais pas moins de toi. Va, Yuan, tu resteras toujours dans notre tribu, tu reviendras lorsque ta peine aura disparu. Va, Yuan, prépare ce dont tu as besoin et part après la veillée. »
Yuan prépara donc ses affaires, les laissa dans sa tente. Après avoir effectué tous les préparatifs, il partit avec le convoi de Lys. Entre ses bras, le corps de sa femme lui pesait aussi lourd que la tristesse qu’il avait sur le cœur. Sa décision ne cessait de tourner dans sa tête et il hésitait toujours sur ce qu’il devait faire. L’envie soudaine de fuir de sa tente, de l’endroit où il avait vécu avec Lys, l’avait pris quelques temps après sa mort. Dans chaque endroit, dans chaque moment, il pouvait voir le sourire dans ces yeux, sa main tendue et ses boucles d’or. Il avait trop partagé de choses pour rester dans cet endroit chargé de souvenirs. Il allait donc partir avec Lynda et partir dans le Grand Nord. Il arriva à la plaine entourée de petits arbustes, le regard dans le vide, sans avoir prêté attention à ce qu’il faisait. Comme un automate, il posa sa femme dans le trou fait à son effet et dans le silence de la nuit, la veilla avec ses compagnons.

*
Cela faisait maintenant 9 ans qu’elle était partie de sa tribu d’enfance et était venue habiter dans ce chalet de trappeur comme s’amusait à dire son père. D’abord enfouie dans un mutisme effrayant à cause de la perte de sa mère, Lynda avait affronté ses peurs les plus sombres et cessait un matin de ne plus parler pour essayer de commencer sa vraie vie d’Inuit. Pendant 5 ans, elle avait appris petit à petit toutes les étapes pour chasser, pêcher, faire les rituels et apprendre à être indépendante. C’était une valeur sûre de sa tribu. Si quelque chose arrivait, chaque personne devait savoir veiller sur lui-même, homme ou femme. Le temps lui avait d’abord paru long lorsqu’elle attendait, un fusil calé contre sa tempe, une perdrix qui viendrait terminer son vol. A force, elle avait cependant aimé cette nature, avec ces froids glacials, ses animaux diverses. Tous les jours, la nuit, elle regardait les aurores boréales et son cœur s’emplissait de joie à chaque bouffée. Elle découvrait les croyances, ce qui avait toujours été des secrets pour elle. Son père avait effacé depuis longtemps, les marques de son deuil mais portait encore lui les effluves de sa peine. Chaque soir, elle le voyait près du feu et avec le regard qu’il avait, elle devinait qu’il pensait à elle. Sa mère était pour elle, une vague ombre, un vague souvenir et elle avait la désagréable impression d’aimer un fantôme. Malgré cela, un manque de tendresse avait bouleversé sa vie un moment. Elle s’était habituée à vivre en solitaire, en s’inventant ses histoires avec ce qu’elle avait, créant à elle-seule des mondes imaginaires dont personne ne connaissait l’existence. Son réel plaisir était de partir avec les chiens de traineaux pour partir dans des expéditions. Tous les jours, elle regardait les ours sur la banquise, les phoques sautaient dans la mer, la fonte des glaces et la brise glaciale des icebergs. Elle trouvait en son monde froid, toute la tendresse qu’elle voulait. Le regard d’un caribou au travers d’une branche, lui apportait bien plus que des sourires. Cependant, elle avait maintenant 13 ans et l’âge de repartir pour passer son rituel. Son père lui avait parlé vaguement d’une épreuve dont elle ne savait encore rien. Un an avant son âge mure, elle retournerait dans la tribu. C’était une déchirure de quitter ces terres qui étaient devenus siennes, les familles d’animaux qu’elle connaissait et observaient tous les jours, le petit chalet qui avait pris un forme d’enracinement. En fermant la porte en bois, ce jour-là, elle comprit enfin ce qu’était l’attachement et combien, elle en était vulnérable. Après un dernier regard pour l’endroit, un pincement au cœur, elle partit avec son père.

*

Une histoire a toujours un début et une fin. Certains pensent que tout n’est que naissance et mort. Entre les deux, ce ne serait qu’une vie hagarde où les minutes s’égrènent tels des grains de sable. Pour d’autres, c’est bien plus profond. La naissance serait le début d’une longue vie parsemée d’épreuves pour prouver sa véritable identité. La mort ne ferait pas peur, ce n’est qu’un passage vers une autre vie. Dans le monde, il y a toujours eu des tribus, avec chacune des croyances. Dans la planète blanche, vit un certain peuple que l’on a surnommé les Inuits. Ils sont fait de glace, combattent le froid mais vivent avec la nature, la remercie pour ce qu’elle leur offre et ils lui rendent quelque chose aussi en retour. Le respect. Dans les plus profondes croyances, on dit que seule l’indépendance fait grandir. C’est donc à l’âge de 14 ans que sont conviés tous les Inuits dans une immense clairière du Grand Nord […] […] Ivanov sentait ses mains trembler dans sa fourrure chaude et c’est avec désespoir qu’elle enfouit son nez dans son gant gauche pour empêcher que le froid rentre encore plus. L’année était passée plus vite que la fonte des banquises, et elle avait l’impression de répéter le moment où elle était partie du Chalet. Son ventre gémissait, sa respiration était saccadé, la peur était partout. Elle s’insinuait comme un poison dans ses veines et bloquait toute sa raison. La jeune fille arriva au rendez-vous, près d’un village, accompagné de son père. Déjà la clairière était remplie et elle fut étonnée de découvrir autant d’adolescents du même âge qu’elle. Elle déglutit péniblement, regarda son père qui la rassura d’un geste et ne voulut lui donner aucune explication. Alors que le froid commençait à se faire sentir, un autre homme arriva en chien de traineau et s’arrêta près d’une butte. Tous les adolescents furent conviés à se rapprocher du centre et Lynda approcha, les jambes tremblantes de l’endroit. L’homme s’élança vers l’avant et commença d’une voix claire un long discours qui arrêta le souffle de la jeune fille :
« Nous voici réunis, en ce mois du Grand Nord, bien loin encore de fontes de la banquise pour commencer le rituel instauré, il y a de cela des années par nos ancêtres. Alors que leurs âmes se reposent, nous continuons leurs rituels. C’était un Doyen qui annonça l’idée pour faire murir les esprits des jeunes de 14 ans de nos tribus. Bien plus tard, on l’a nommé le passage de l’indépendance. Pendant ces 14 années, vous avez vécu, profité pleinement de votre enfance. Vous avez du apprendre les rituels, les manières de chasser et de pêcher. Si un incident arrivait, vous ne serez jamais seule puisque les esprits veillent sur vous mais il vaut mieux pour chacun, savoir être indépendant, d’où le nom. Pendant quatre ans, vous affronterez seul la nature et votre destin décidera si vous êtes capable d’être un Inuit. A l’aube, chacun partira bien au Nord, selon des destinations différentes pour rejoindre l’endroit que vous connaissez tous, la pierre de Lune, les falaises qui se dessinent de loin. Je ne peux que vous souhaiter Bonne Chance … »
C’était donc cela … De sa gorge, elle retint un cri. Affolée, elle se retourna pour se fondre vers son père. Elle n’avait plus le choix, seulement, elle doutait chaque minute un peu plus de sa capacité. Comment ferait-elle ?

*
1 mois
Lynda avait froid. Elle avait faim. Elle avait envie de dormir. Elle voulait rentrer chez elle, se serrait contre son père pour ne plus qu’entendre le bruit de sa respiration rauque et oubliait tout le cauchemar qu’elle vivait. Chaque minute l’amenait vers un gouffre, comme si son destin était de s’enfoncer bien loin dans les méandres obscurs de ses pensées. Elle avait perdue son entrain, son espoir de poursuivre, le fil des jours et ne savait plus ce qu’elle faisait. Elle avait été obligée de quitter son premier abri pour continuer sa course vers son but. Les chiens aussi se fatiguaient. Tout n’était plus que désespoir. Au début, c’était un défi pour elle de se prouver qu’elle était capable de vivre seule mais la solitude l’emportait sur la flamme de sa vie et l’éteignait comme un souffle. Elle n’avait encore rencontré personne, et n’arrivait plus à sourire en voyant les phoques nées à peine qui roulaient sur leurs dos. Elle ne voyait plus rien. Juste l’envie de finir.
1 an
C’était devenu sa vie et elle avait abandonné l’idée de partir. Elle se devait de rester et après tout, elle en était capable. C’était une Inuit, pas une simple femme. Aujourd’hui, c’était son anniversaire. 15 ans et l’impression d’en avoir beaucoup plus. La fatalité lui est tombé dessus, la solitude ne lui pèse plus, elle s’y est faite. Le soir, elle écoute le bruit du vent et se satisfait de ce qu’elle voit. Chaque jour, elle pêche pour les chiens, et les rituels deviennent des habitudes. Une semaine plus tôt, elle a secouru un loup qui avait été blessé par un ours, venue là sur le moment et qui par pure défense, avait envoyé un coup de griffes. L’épaule du loup était fracturée et Lynda s’était trouvé un autre but. Le soigner. Cependant, le loup avait préféré sa compagnie et passait maintenant ses journées avec elle, l’aidant dans ses chasses, la suivant en galopant lorsqu’elle prenait le troupeau. Discret, il s’était fait oublié des chiens et assurait une garde impeccable.
2 ans
Il lui avait fallu deux ans pour rencontrer quelqu’un. C’était un soir particulièrement froid où elle avait parcourue une bonne distance préférant prendre de l’avance et s’arrêtait quelques mois un moment. La nuit avait commencé à tomber quand elle s’était cherchée un endroit. Elle avait installé efficacement tout ce qui fallait et était allé prendre l’air. Au loin, elle entendait le crépitement d’un feu et curieuse, décida de s’y aventurer. Son loup la suivait toujours, reniflant avec méfiance les odeurs boisées qui venaient à ses narines. Elle se stoppa pourtant quelques mètres plus tard en voyant un corps immobile enfoncé dans la neige. Après l’avoir transporté en vitesse près du feu, elle observa le jeune homme de 16 ans, aux cheveux châtains bouclés et dont les yeux à moitié fermé, dévoilait des pupilles ambrées. Il n’avait pas le type esquimaux mais purement canadien. Il s’était réveillé deux heures plus tard et lui avait sourit. Sourire.
2 ans et 3 mois
Il l’avait embrassé. Elle était restée sans mot, ses mains posées sur la neige, tandis qu’il approchait son visage et lui murmurait qu’il croyait être amoureux d’elle. Elle devait apprendre l’indépendance mais elle avait appris l’amour. Ce sentiment qui vous prend comme une maladie, vous ronge et ne vous laisse qu’en face de votre reflet. Vous croyez être fort, contrôlé ce que vous êtes mais dès que vous l’apercevez, vous ressentez des bouffées, vous rougissez à ces quelques mots, désirez le voir dès que vous pouvez. Il a fallu attendre cette épreuve pour qu’elle connaisse enfin ces sentiments. En approchant ses lèvres des siennes, une main dans ses cheveux, elle avait oublié tout ce qui l’entourait. Chaque jour devenait plus long, plus beau et tous les deux embellissaient leurs vie d’adolescent.
2 ans et 7 mois
Un soir, tous les deux enfouis dans les draps en fourrure de la tente, s’étaient regardés longuement. Jovan s’était alors approché lentement, prenant le visage d’Ivanov entre ses mains, et l’avait embrassé avec douceur. Elle avait senti son cœur battre, sachant que ce n’était pas habituel. Il avait passé sa main sur son corps, soufflant quelques mots à son oreille. Il lui effleura le visage de ses lèvres, goûtant encore un peu plus de ce moment. Lorsqu’il enleva son pull, elle ne bougea pas, elle était en train d’hésiter. La peur, l’envie se mélangeaient avec l’angoisse et c’est avec un regard bouleversé qu’elle lui demanda ce qui se passait. Au dessus d’elle, torse nu dans la lueur du feu, il lui demanda ce qu’elle désirait. Elle ferma les yeux et s’oublia.
3 ans et 7 mois
Elle l’avait tué. Elle l’avait tué. Elle l’avait tué. Les mots résonnaient dans sa tête en boucle pour ne jamais finir. Le matin même, elle s’était énervée. Un an de bonheur mais ils étaient des enfants. Elle avait crié, gesticulé et finalement, comme toujours, effacé derrière sa vie, il était parti un moment pour qu’elle arrête. C’était la fonte des glaces, elle le savait, lui avait oublié. Une heure passa et affolée, se souvint de se détail. Elle courut pendant des heures qui lui parurent des mois. Il était accroché à un morceau de banquise. Alors qu’il murmurait ses lèvres qu’il l’aimait, la brisure se transforma en fissure et la glace se fondit dans l’océan. Dans un réflexe humain, elle plongea dans l’eau et essaya de le rattraper. Mais l’océan noir l’aspirait déjà dans ses méandres.
3 ans et 10 mois
Elle voulait mourir. En finir puisqu’il n’y avait plus rien.
4 ans
Devant elle, se dessinait les formes des montagnes.
Elle avait réussi.
Et alors ?

JOURNAL DU CANADA : Les autorités ont aujourd’hui annoncé l’exécution de leurs lois pour les Inuits. Voulant instruire ces peuples esquimaux, ils ont envoyé dans les lycées du canada, une partie de ces jeunes de 18 ans.


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Caleb K. Ryker

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MessageSujet: Re: Lynda Ivanov Barkis   Lynda Ivanov Barkis I_icon_minitimeDim 18 Mar - 9:40

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