Canadian Belinghton
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 Ivy Ludmilla Harrison.

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Ivy. L Harrison
« La victoire appartient à celui qui y croit le plus et surtout le plus longtemps. »

Ivy. L Harrison

♕ Messages : 148
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♕ Age du personnage : 21 years.
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MessageSujet: Ivy Ludmilla Harrison.   Ivy Ludmilla Harrison. I_icon_minitimeLun 3 Sep - 10:29

Ivy Ludmilla Harrison.


Pour commencer...
Alors comme ça tu t'appelle Ivy Ludmilla Harrison ? Bien, c''est un chouette nom que tu as là. Et autrement, dis moi, tu es née quand et où ?
- Hé oui merci. Je suis née le 13 Novembre 1990, à Lyon en France.

Oh d'accord. Et ça te fais donc quel âge ?

- 21 ans. Je suis encore jeeeune !

Et donc tu es de nationalité ....
- Française mais aussi canadienne.

Mais dis-moi, toi, tu es célibataire ou en couple ? Ou bien c'est compliqué ? Et hm... en orientation tu es ouvert ou pas du tout ?
- Je suis actuellement célibataire mais j’espère bien que ça va changer. Bhaaa disons que je préfère les hommes mais une aventure d’un soir avec une fille ça peut être une bonne expérience. Mais je ne me vois pas finir pour le reste de ma vie avec une autre fille. Ah non ! J’aime trop les hommes pour ça.


Et sinon toi...
Tu te vois comment ? Aller donne moi 5 de tes défauts et 5 de tes qualités. Aller !!
- Hm… Je dirais que je suis quelqu’un d’assez ouverte d’esprit et j’ai de l’humour. Enfin c’est ce qu’on me dit, après… Je suis plutôt curieuse et je dois être intelligente vue que je réussis à l’école. *rire*. Oh et puis je ne pense pas être timide, plutôt le contraire. Quant au défaut… Arf je suis une grande gaffeuse maladroite, ça je dois bien l’avouer. Je suis peut-être un peu trop bornée par moment et je ne réfléchis pas souvent aux conséquences de mes actions. Puis ah ! Je suis très lunatique et ça, ça fait bien chier – pardon du mot – mes amis. Mais bon.

Et en gros comment tu te décrirais ? Ou bien tes proches.
- Erf. Là je laisse une amie me décrire. *sourit*
Ivy, ce n’est pas vous ou moi. Ce n’est pas elle ou lui.
Ivy, c’est un tourbillon de rires et de sourires. De joie et de bonheur. De désespoir et de regrets. De tristesse et de dépression. De drôle et de vivante. D’adorable et d’insupportable. De gêne et d’exubérance.
C’est l’essence même de la vie. Celle, qui peut tout construire comme tout détruire. Qui nous permet d’ériger des montagnes mais qui peut tout aussi bien les brûler en une seconde. Qui nous fait croire en des choses impossibles. Qui nous fait rêver même dans nos cauchemars. Qui arrive à nous pousser à nos limites sans que jamais nous ne basculions.
Ivy, c’est cela. Cheveux virevoltants, pupilles pétillantes, elle vous embaume le cœur. Elle vous fait rire parce qu’elle a des traits tout aussi charmant qu’exaspérant : elle peste contre tout, s’énerve sur des choses futiles, et est des plus maladroite. Quoi de plus naturelle que de la voir arrivée, cheveux mouillés et plaqués en train de donner des coups rageurs dans sa voiture parce que celle-ci a toussotait un peu au démarrage ? Connait-on encore aujourd’hui des personnes qui peuvent alors vous amener aussi facilement le sourire à ce moment-là ? Non parce qu’Ivy, c’est Ivy.
Elle rit de tout et se moque de ce qu’on peut penser : critiques, moqueries. Mensonge que de dire que cela l’atteint, bien au contraire, elle grandit sans. Elle dépasse les autres, ils sont minuscules dans sa pensée. Elle vit comme elle veut et cela sans se soucier le moins du monde de l’avis de ses proches.
Libre ? Oui c’est ce qu’elle a toujours voulu et rêvé.
Gauche, elle n’arrive pas toujours à dire ce qu’elle veut, ajoutant parfois quelques commentaires qui n’ont pas leur place. Elle ne sait pas vraiment s’y prendre, un peu comme une enfant perdue. Comme une adolescente qui n’aurait pas encore embrassé un garçon, elle va bégayer quelques remarques maladroites, s’enfonçant plus qu’autre chose.
Seulement, ces côtés si adorables ne sont pas toujours là.
Ivy, c’est aussi sa bipolarité. Un mois, vous la verrez rire avec vous, vous sautez dans les bras dès qu’elle vous retrouve. Elle sera le cœur de son excentricité. Le mois suivant, elle ne vous parlera plus, coupera tout contact avec vous et piquera des colères effroyables si elle vous voit protester. « Pourquoi tout ça Ivy ? » Elle vous répondra en hurlant : « JE FAIS CE QUE JE VEUX ! ». Elle déteste les ordres, et tout ce qui peut aller avec. Elle déteste qu’on puisse poser un jugement sur elle alors qu’on ne la connait pas. Elle peut faire ce qu’elle veut même si elle fait du mal aux autres. Ne cherchez pas à la comprendre, il n’y a rien qui pourra changer.
Ivy, c’est aussi le changement. D’un jour à l’autre, elle peut se faire raser la tête, brûler tous ces vêtements ou jeter tous ces livres par la fenêtre. Elle peut changer subitement de travail, peut tout envoyer en l’air. Elle n’a aucun principe, aucune règle : elle vit toujours selon ses désirs qu’ils soient fous ou dépressifs. Qu’importe. Elle serait bien capable de vouloir faire une tentative de suicide puis de repartir l’air de rien le lendemain avec l’idée d’aller manger une glace.
Ivy, on ne sait jamais qui elle est. A vous de savoir.

De Cacaleb pour Ivy trop mimi ♥


Et je me demande... Ton passé... Il est plutôt lugubre, joyeux, simple ?
- Oh. Mon passé… Je ne dirais pas qu’il est lugubre ni joyeux ni à vrai simple. Je sais pas vraiment comment le décrire. Il est compliqué, voilà ! ( suite dans le prochain post.)

Oh. Et excuse-moi mais je suis curieux et j'aimerais savoir... Quel est le souvenir de ton enfance qui t'as le plus marqué ? (Falcutative.)
- Ah ! La belle question...
Je me souviens encore de l’odeur de la voiture encore neuve qui trainait dans l’habitacle du véhicule. Assise derrière, en tant que passagère, je regardais le paysage défilait devant moi. La voiture s’éloignait peu à peu de la maison d’accueil où j’étais quelques instants plus tôt pour m’emmener vers ailleurs. A 1000 km de là. Je me souviens de mon ventre qui se tordait dans tout les sens et des larmes qui ruisselait sur mon visage. A ce moment là, j’avais 15 ans à cette époque. Et j’étais à ma deuxième famille d’accueille. A ma deuxième famille adoptive. Quand la voiture s’est arrêtée, je compris qu’on était arrivé. Je ne pris pas la peine de regarder par la fenêtre où j’étais je ne voulais pas le savoir, tout en sachant que dans quelques minutes je serais forcée de regarder autour de moi pour prendre mes repères. J’ouvris alors la portière et mit un pied à terre avant de sortir complètement du véhicule et de me retrouver devant ce qui était à présent, ma nouvelle maison.
C’était une villa. On se trouvait dans le sud ouest de la France, enfin vers La Rochelle. Elle était jolie de l’extérieure et elle possédait un jardin plutôt grand. En pénétrant dans celui-ci je fus surprise d’être accueillis par deux grands chiens. Un dalmatien et un rottweiler. Et puis nous sommes rentrés dans la maison et nous avons fait le tour. Enfin j’ai fait le tour. La maison était plutôt chic et bien meublé. Tout était à sa place, parfaitement ranger. Je ne sais pas pourquoi mais je compris à ce moment précis que j’étais bien tombé. Je me sentais en sécurité, enfin.


Pour finir...
Juste vraiment comme ça mais c'est quoi ta chanson préféré ? Et ton roman ?
- ah ah ! La réponse est simple : Hello de Lionel Richie. Quant à mon roman : Les pages de notre amour de Nicholas Sparks.

Bien, bien... Et t'as des animaux ?
Oui, un chat qui se prénomme Vaecalla. C’est un angora turc.

Boon d'accord j'arrête mon interrogatoire mais avoue ça t'as plu ! Mais avant j'ai encore deux-trois questions pour ton grand maître qui te gouverne (oui, toi le créateur. :B) La première : Est-ce que le forum te plait ? La deuxième : Comment tu as atterris ici ? La troisième : T'as pas quelque chose à me donner lorsque tu as lu un certain règlement ? (A)
- Yop coco c’est moi qu’ai crée ce forum de mes propres mains, de mes deux mains je l’ai monté alors évidemment que je le trouve beautiful ! o : Et non j’ai absolument rien à te donner. Tu te prends pour qui, esh ?.




Dernière édition par Ivy. L Harrison le Lun 3 Sep - 12:11, édité 1 fois
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Ivy. L Harrison
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MessageSujet: Re: Ivy Ludmilla Harrison.   Ivy Ludmilla Harrison. I_icon_minitimeLun 3 Sep - 10:35


CETTE PART DE NOUS.

Partie 1 :
Sous ses pieds le bateau tangue. Elle entend le sifflement du vent violent qui fait chavirer le navire le bousculant un coup à gauche, un coup à droite. Les lumières clignotent rendant l’atmosphère plus sombre. Plus lugubre. Et ses pieds nus sont dans l’eau glacée qui ronge déjà les beaux meubles qui devait coûter une fortune. Elle frisonne. De peur. De froid. Elle entend des cries infernaux. Celui de femmes paniquées ainsi que celui des hommes. Et les pleurs des petits enfants qui ont peur. Comme elle. Dans les couloirs de ce bateau qui coule où les lumières clignotent, elle navigue comme elle peut espérant tomber sur l’un de ses parents. Espérant retrouver du réconfort. Silencieusement elle couine. Elle essaye de prendre sur elle mais brusquement le bateau penche sur le côté provoquant simultanément des cris provenant des passagers. Quant à elle, elle perd l’équilibre et se retrouve par terre, dans l’eau. Instinctivement ses mains la rattrapent l’empêchant de se faire mal. Elle est trempée. Ses longs cheveux blonds sont mouillés et boucle légèrement au bout. Elle frisonne. Difficilement mais sûrement elle se mit debout et commença à reprendre sa marche. Les bras tendu sur les côtés pour avoir de l’équilibre. Elle n’avait jamais était soul mais à ce qu’on lui avait vaguement décrit, elle avait l’impression de retrouver les mêmes « symptômes. » Soudainement, une voix lui souffla de courir. De foncer tout droit et de ne pas s’attarder. Il fallait qu’elle rejoigne le pont. Sans aucune hésitation elle fonça, n’écoutant que son instinct. L’eau giclait à chacun de ses pas et on entendait ce plaf-plaf répétitif qui nous indiquait qu’elle courrait. Oh oui elle courrait. Et elle vit la foule.
Elle voyait la foule avant de rencontrer la mer glacée. Ce splach désagréable, ce contact froid et dur. Ses oreilles sifflaient et l’eau salée rentrait déjà dans ses narines lui faisant boire la tasse. Ses pieds, ses jambes, ses bras battirent l’eau pour remonter à la surface et ne pas se laisser couler vers le fond mais en même temps l’eau rentrait par tout son corps. Elle s’infiltrait par ses orifices la rendant plus lourde, lui faisant perdre l’oxygène, la faisant tousser. Ses yeux la piquaient. Sa peau la démangeait. Elle détestait ce contact trop salée avec sa peau fragile. Et elle battait. Frappait l’eau. Mais chaque geste ne semblait servir à rien. La surface semblait loin et le fond proche. Trop proche.
Peu à peu sa vue s’obscurcissait et des points noirs dansaient autour d’elle dans l’eau. Ses poumons se vidait de l’air et se remplissait de l’eau salée de la mer. Ses muscles se fatiguent de battre sans cesse la mer et elle sent la fatigue venir l’assommée. Elle ne résiste plus. La pression est trop forte alors ses paupières tombent et elle se laisse partir. Elle cligne par moment parce que son instinct lui dicte de le faire alors elle obéit. Et au loin elle voit cette lumière blanche irréelle. Celle que beaucoup décrivent. Jusqu’à ici jamais Ivy avait cru à cette lumière pourtant elle était là. Douce, attirante, jolie, chaleureuse, agréable. Elle entendait des rires joyeux en provenir. Elle entendait son nom qu’on murmurait doucement. Et alors qu’elle pensait voir sa vie défilait devant elle, sa courte vie, elle ne voyait rien. Juste cette lumière. Alors était-ce ça la mort ? Cette sensation agréable qui vous envahit doucement ? Cette lumière chaleureuse ? Ces rires cristallins qui vous attirent ? Cette passibilité ? Son corps se fait secouer par des spasmes plutôt violent qui l’inquiète jusqu’à qu’elle comprenne, qu’elle rigole. Elle se sent plus légère. Moins lourde. Elle sent son âme, son esprit partir vers la lumière. Elle se sent bien. Tellement bien. Et la lumière est plus forte. Se rapproche-t-elle d’elle ? La lumière devient éblouissante. Presque soudainement désagréable.
La lumière est éblouissante. Désagréable. Elle est trop forte pour ses yeux et elle doit cligner plusieurs fois pour s’adapter à sa force. Elle distingue vaguement des murs qui se dressent tout autour d’elle et puis les meubles qui meublent la pièce. Elle se sent vaseuse. Elle se sent vivante. Elle tourne la tête d’un côté puis de l’autre. Elle perçoit les murs blancs qui reflètent la lumière trop vive. Elle comprend. Elle n’est pas morte. Elle est vivante. Vivante.
« Par… Pardon… Où sont mes parents ? Demanda-t-elle à l’infirmière qui s’occupait d’elle encore légèrement shooté par les doses de morphine qu’on lui injec-tait. »
« Oh. On ne vous a pas prévenu ? »
« Prévenu de quoi ?... »
« Hé bien… Comment dire…. Vos parents… sont morts… »

Partie 2 :
« Ô mon petit oiseau des bois ! »
« Mamie ! Murmura telle entre deux sanglots.
Je… je…
Chut ma puce… je suis là maintenant, tout ira bien. On va rentrer à la maison, chez moi, chez nous désormais. Tout ira bien. Chut. »

Partie 3 :

C’était un jeudi soir. Un jeudi soir habituel. Commun. Basique. Normal. Un jeudi soir d’octobre. L’automne venait se mettre en place tout doucement et le feuillage des arbres avait jaunis. Ivy revenait de l’école après une demi-heure de marche. Elle se souvient encore d’avoir entendu les oiseaux chantaient. Un chant mélodieux, gaie qui l’avait mise de bonne humeur. Son cartable sur son do elle marchait tout en sifflotant une chanson que sa grand-mère lui avait apprise. Elle était calme mais à la fois inquiète. Chaque fois en revenant de l’école c’était le même rituel : dire bonjour à sa grand-mère, lui raconter sa journée pour lui tenir un peu compagnie, puis l’obliger à prendre ses médicaments, elle l’aidait à se laver puis enfin préparer à manger avant de l’aider à se nourrir. Enfin elle bordait sa grand-mère et elle attendait qu’elle s’endorme avant d’allée dans le salon et de faire ses devoirs. Elle entendrait alors sa grand-mère lui souffler doucement avant de s’endormir de la pardonner. C’était comme ça tout les jours. Et même si parfois c’était énervant, Ivy le faisait. Parce que sa grand-mère était la dernière personne de sa famille qu’elle connaissait.
Ce soir là en rentrant elle ne se doutait de rien. Vraiment. Elle souriait. Joyeuse. Elle avait eu une bonne à son dernier contrôle et était presser de le dire à sa mémé. Elle ouvrit alors la porte d’entrée et entra dans le salon joyeusement. Elle jeta son sac sur un des fauteuils avant de se servir un grand verre d’eau. Tout lui semblait normal sur le moment. Pourtant en y réfléchissant, rien n’était normal. La maison était trop silencieuse. Elle poussa un soupire qui résonna dans la grande maison silencieuse puis se dirigea vers la chambre de sa grand-mère, poussa la porte entrebâillé qui grinça et pénétra dans la pièce plongé dans le noir. Elle s’approcha du lit et murmura doucement pour réveiller sa grand-mère :
« Mamie, c’est moi. Je suis rentrée. »
Mais aucune réponse, aucun mot ne sortit de ses lèvres gercées. Elle secoua le vieux corps de sa mamie persuadée qu’elle dormait encore lorsqu’elle sentit sa froideur et sa raideur. Son corps était trop froid. Bien trop froid. La panique la gagna et elle fit les gestes qu’on lui avait apprit. Elle plaça d’abord sa main tremblante vers la gorge de sa grand-mère pour sentir son pouls mais il était inexistant. Elle commença alors à masser comme elle put le corps de sa mamie essayant de la faire revivre mais en vain. Le combat était perdu d’avance. Elle se laissa glisser contre le lit et resta dans cette position pendant une heure abasourdie… Perdue. Avant d’appeler la morgue… A nouveau elle était seule.

Partie 4 :

« Je te quitte.
Arrête de déconner, Ivy.
Je rigole pas… Je te quitte. Je pars.
Comment ça tu pars ?
Oui je pars. Je ne t’aime plus.
Tu n’as pas le droit de me dire ça Ivy. Tu n’as pas le droit de me dire ça alors que tu portes notre enfant. Tu n’as pas le droit de me dire ça alors que j’ai lâché mes études pour trouver un travail et subvenir à nos besoin. Tu n’as pas le droit de me dire ça alors que je me suis mit à dos toute ma famille et mes amis pour toi ! Tu n’as pas le droit Ivy.
Je ne porte plus ton enfant… J’ai avorté.
Quoi ?! Quand ?!
Avant-hier.
Mais pourquoi ?... Tu me disais encore samedi que tu voulais de ce gosse. Que tu voulais qu’on l’élève ensemble. Que tu voulais de moi…
Je ne veux plus. Je suis trop jeune, je crois…. Laisse-moi partir… »

Son regard croisa le sien et elle sut qu’il était déboussolé, perdu mais qu’il la laissait partir par amour. Elle dépose un rapide baisé sur sa joue avant de se sauver comme une voleuse. Le laissant. L’abandonnant.

Partie 5 :

« Ah mon dieu ! Qu’est-ce que tu as fais à tes cheveux ?...
J’ai fais une couleur ! C’est chouette hein ?!
Euh… Pourquoi rose ?...
Bah pour la vie ! Faut de la couleur !
Tu es folle ma parole… »

Partie 6 :

1 mois plus tard…

« Pourquoi j’ai fais ça… Pourquoi je l’ai quitté ?... Assise, les jambes contre sa poitrine elle se balance doucement. Les larmes ruisselantes sur son visage. Pourquoi j’ai fais ça… Pourquoi j’ai avorté ?... Je l’aimais… tu sais… Oh je m’en veux tellement… Je suis bonne à rien, je crois… J’ai raté mon examen d’entrée tu sais… Je dois retenter ma chance l’année prochaine qu’ils ont dit… Je crois que je n’ai pas la force… Mes parents sont morts… Ma grand-mère est morte… J’ai tué mon enfant… Personne ne m’aime… Je crois… Je crois que je devrais en finir… » elle empêche un sanglot monter puis elle raccroche le téléphone. Elle se lève, perdue, attrapa un couteau et lentement approcha le couteau de ses veines. La pointe contre sa peau, elle appuie. Aura-t-elle le courage ?...

Partie 7 :
« Vous savez, Ivy… Je crois que j’ai trouvé ce que vous avez…
Ah ?
Oui.
Hé bien dites le moi, docteur.
Vous êtes bipolaire.
… Je suis folle ?
Hé bien pas entièrement mais…
Mais avez disjoncté ! Je ne suis pas folle ! C’est vous le fou, oui ! Elle se lève prête à partir mais il la retient par le bras.
Attendez ! Avant de partir prenez ces médicaments, s’il vous plait. Il la lâche, écrit quelques choses sur un papier, l’arrache de son cahier et le tend à Ivy qui le saisit violement avant de partir et de claquer la porte.

Partie 8 :

« Je m’en vais ! Je pars au Canada ! J’en ai marre de vous.
Ivy ! Arrête de délirer !
Mais je ne délire pas, je suis sérieuse !
Ma chérie… Tu as pris tes médicaments, ces temps-ci ?
Quoi ?! Comment oses-tu me poser cette question ? Tu vois c’est pour ça que je pars aussi ! Dans cette famille, personne ne vous fait confiance et on ne peut d’ailleurs faire confiance à personne. Au revoir. » Elle saisit sa valise, sort dehors en claquant la porte et monte dans le taxi qu’elle avait appelé plus tôt. La voilà partit pour le Canada.

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Ivy Ludmilla Harrison.

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