Je suis né le 10 juillet à Belfast en Irelande. Je n'ai pas de frères et soeurs. J'ai pris la filière FILIÈRE SCIENTIFIQUE DIT S avec l'option Biologie. Je suis d'ailleurs dans le groupe Keep it simple it's possible. J'aime le déca, la vie et rire et je haïs l'ennuie, la danse et le retard. Mon morceau préféré est Eminem & Yann Tiersen - When I'm Gone L'Après Midi. Je garde toujours un journal sur ma table de chevet. Dans mon ipod, je fais qu'écouter du rap, de la pop. Je suis plutôt attiré par les femmes. Niveau film, j'aime énormément La vie est un long fleuve tranquille.

J'ai beaucoup de qualités et tout autant que des défauts. Je suis déconneur mais je suis taquin. De loin, on peut me remarquer parce j'ai des signes particuliers comme un regard pesant. Je suis vraiment addict à la cigarette. Parfois on cache certains secrets et le mien est d'avoir perdu ma virginité avec une copine à ma mère. Ma passion est le canoë kayak. Mon péché-mignon est le donut. Je garde toujours avec moi, mon porte-bonheur qui sont mes souvenirs d'Ireland. Ma couleur préférée est le noir.

Lam est un garçon cynique et spontané. Il dit toujours ce qui lui passe par la tête et a une langue très pendue. C'est un beau parleur, qui même si il aime bien mener en bateau les nouvelles têtes qu'il rencontre il peut être très sérieux et sincère à ses heures perdues. C'est sa façon de se protéger : se cacher derrière sa taquinnerie et ses remarques agaçantes. Il se fait souvent prendre pour ce qu'il n'est pas à cause de ça : un con arrogant ; au fond de lui ça le blesse et l'agace de jouer un rôle qui fait que beaucoup de personnes ne l'aprécient pas, alors qu'il est en réalité quelqu'un d'aussi sensible et délicat que les autres. Il est beaucoup plus complexe et humain qu'il ne veut le faire croire. Il cache ses sentiments mais au fond c'est un gentil. De nature lunatique et extrême, il vous sera facile de deviner son humeur du jour, plus il sera agaçant plus il sera joyeux, plus il sera cinglant plus il sera mal. Son moyen de se libérer de ses angoisses et mauvaises humeurs est justement d'en faire proifter les autres ; ou plutôt de se défouler sur eux. Il est à éviter pendant ces moments-là puisqu'il devient quelqu'un d'insupportable, enfin, plus qu'il ne l'est déjà. Il a tendance à prouver son émancipation et sa liberté en se testant, en se prouvant à lui-même qu'il peut sortir du chemin bien tracé et peut-être trop tracé que sa mère lui a construit en le surprotéger et en lui mettant trop de barrière. Il ne veut pas être ce fils à maman trop couvé, et le revendique en faisant ses propres expériences et en vivant sa vie comme il l'entend. Il est obsédé par le fait de réussir ses études, sa vie ; il veut prouver à son entourage qu'il est capable de réussir et qu'il n'est pas que le gentil garçon de la famille. Il n'est encore jamais tombé amoureux, mais se laisserait bien tenter, même s'il est très maladroit quand il s'agit d'amour et non de drague, art dans lequel il excelle. C'est un ami fidel mais très jaloux, trop jaloux.

Lam est un jeune homme qui prend soin de lui. Tombé dans le monde de la mode depuis son enfance, fils d'une mère styliste et d'un père photographe, il s'est certes orienté vers un destin plus sérieux, les sciences, même s'il a été largement influencé par le milieu de la mode qu'il affectionne toujours. Il a tendance à s'habiller d'un style Anglais, vu ses influences en Irlande, très classique et gentleman, des vestes blazers grisonnantes sur des jeans slims avec des chaussures Edward Green ou des John Foster. Il reçoit régulièrement de nouvelles collections des défilés de sa mère qui lui envoie. Lan a de nature un visage large et rond, une peau mal rasée et lisse, des yeux noirs en amandes et un regard perçant. Il a beaucoup de charme, les yeux demi long châtain, un nez plutôt larges et des lèvres pulpeuses. Sa corpulence est costaud, il est mince et assez grand.

Lam est issu d'une famille Irlandaise aisée, installée depuis des générations dans un vieux manoir appelé "Riverside". Depuis sa plus tendre enfance, il a developpé une relation fusionnelle avec sa mère qui délaissait sa carrière de styliste pour lui consacrer tout son temps. Au contraire, il a toujours eu de mal à installer une réel relation père fils avec son père puisqu'il était constamment en voyage. Omnibulé par son travail de photographe, il en oubliait sa famille et partait faire le tour du monde pour le Nationnal Géographic, mais ne manquait jamais de leur envoyer chaque mois une lettre avec une récente photographie de l'endroit où il était et un petit mot : I miss you. Lam gardait précieusement les courriers et les rangeait soigneusement dans une boîte qu'il a encore aujourd'hui, mais même ces mots tendres ne pouvaient combler le manque d'une rigidité paternelle. Au fil des années, cette attente interminable s'était peu à peu effacée. Lam s'était fait une raison : son père ne reviendrait pas. Il avait besoin de liberté, et non d'une vie de famille qui l'enchaînait. Le divorce fut prononcé sans surprise à ses 10 ans, affaire réglée. Les venues de son père s'étaient espacées jusqu'à ce qu'il ne vienne plus du tout. Mais il multipliait les lettres disant qu'il viendrait le chercher et l'emmènerait aux Caraïbes. "STOP IT", disait la dernière lettre de Lam à son père. Il en avait marre des mensonges, il en avait marre de souffrir pour un homme qu'il ne connaissait même pas. Aujourd'hui, ils étaient heureux sans lui : sa mère s'était remarié avec Arnold, un joyeux quincagénaire qu'il aimait beaucoup et qui lui correspondait à l'emploie, sa mère travaillait à nouveau, et ne s'occupait plus que de Lam, mais aussi d'elle. Il n'avait pas besoin de lui, il s'en était rendu compte. Il n'avait jamais eu besoin de lui. Les lettres cessèrent. Lam savoura ce silence délivrant, savoura une paternité léguée, savoura se retour au bonheur qu'on lui avait promi à la naissance. Son père s'était effacé, et c'était mieux ainsi. Il était fils unique, et ça lui allait très bien. Il évolua enfin, grandit épanoui, et atteint ses vingt et un an avec une barbe mal rasée. Et il reçut une lettre. Le jour de son anniversaire. Il reconnut son écriture avec difficulté : son père avait du trembler comme une feuille en l'écrivant. Il s'excusait de ne pas avoir été un bon père, il s'excusait de lui avoir fait du mal et de l'avoir laissé seul comprendre la vie. Je regrette tellement, il disait. Tu ne comprendras pas... Maintenant tu es un adulte, il faut croire. Lam avait pleuré. Son père le suppliait de le rejoindre, le suppliait d'être au chevet de sa mort. Dieu s'est vengé pour toi, il disait. Dieu m'a donné le cancer pour me punir d'avoir été un mauvais père. Je t'en prie, rejoinds-moi... Lam avait murement réfléchit, pesé le pour et le contre ; il en avait conclut qu'il devait y aller. Après tout, il était toujours son père. Je suis au Canada, il avait dit. Tu verras, c'est beau... il avait ajouté comme si ça allait le convaincre. Lam avait fait ses bagages dans la soirée et s'était envolé. "Il te fera du mal" avait dit tristement sa mère. Elle respectait son choix, mais voir son bébé la quittait pour aller retrouver la source de ses malheurs lui fendait le coeur. Il s'était inscrit à la Cannadian Belhington avec pour but de ne pas décevoir sa mère, avec l'appréhension de revoir son père.