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 Stalking. [Elizabeth]

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AuteurMessage
Caleb K. Ryker

Blood in the dust.

Caleb K. Ryker

♕ Messages : 382
♕ Célébrité : Aaron Johnson
♕ Age du personnage : 22 ans
♕ Filière : Filière S&E

yop l'évènement ♞
♕ Carnival Games:
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MessageSujet: Stalking. [Elizabeth]   Stalking. [Elizabeth] I_icon_minitimeSam 2 Juin - 19:54




Stalking.
« Ce n’était pas une nuit à la conscience tranquille, et où le ciel ne portait pas encore de voile et faisait distinguer à tous, ces millions de constellations qui brillaient en son cieux. Ce n’était pas une nuit des plus belles, où l’on s’arrête pour gouter l’air qui apporte alors son lot d’odeurs boisées et distingués que nous ne manquons pas de garder dans notre mémoire. Ce n’était pas non plus une de ces nuits où l’on rêve de ses désirs, où l’on divague dans son avenir pour s’imaginer une parfaite vie tandis que le manteau de la nuit nous enveloppe. Ce soir-là, le ciel était sombre, brumeux et ses nuages qui étaient loin d’être de l’aurore, portaient en eux la menace lointaine que faisait gronder quelques éclats de foudre dans le ciel. La pluie ne tombait pas encore sur le sol meuble et seule grondait l’orage qui brisait alors l’atmosphère, laissant peu de place au silence de la nuit. La rue était plongé dans l'obscurité et les lampadaires qui autrefois l'éclairaient, s'étaient enflammés pour retomber dans la nuit. Les murs portaient sur eux, les traces des ombres qui bougeaient en silence. On y apercevait des contours, comme des silhouettes jaugeant l'endroit, et les pas qui résonnèrent sur le pavé, ne firent qu'annoncer l'arrivée d'un groupe. L'endroit aurait presque pu être considéré comme calme mais ce n'était pas là le meilleur quartier pour y passer des soirées. Les couloirs sombres de cet endroit de la ville, étaient souvent arpentés par des personnes que les autres avaient depuis longtemps classés dans la catégorie : infréquentable et qu'on pourrait même dire terrifiants. Les murs qui avaient été érigés à cet endroit, ne pouvaient savoir qu'en leur cœur, on y apercevait la violence, la haine et que l'on n'y mesurait jamais ces actes. Des cris fusèrent, quelques rires menaçants et des coups qui volaient dans les airs. Alors que les cieux grondaient de plus belle, on cherchait d'où venait le vacarme - du ciel menaçant, des ombres qui s'allongeaient sur le mur, où le présage de la nuit à venir ? Caleb fixait le sol sans comprendre, titubant dangereusement sur les murs, se rattrapant d'une main faiblarde et moite avant de s'écrouler sur le bitume. Une nouvelle nuit sans comprendre, une nouvelle nuit dans l'obscurité, une nouvelle nuit où l'on peut oublier, un nouvelle nuit qui ne faisait que commencer. Les effluves de la drogue, se dispersaient encore dans son esprit, noyant sa conscience dans un état à demi-second où sa vision perdait de sa ténacité. Il aurait presque pu fermer les yeux et ainsi, enfouir ses pensées là où son esprit ne pourrait les trouver mais brusquement, la réalité du doute s'était insinué jusqu'à lui : alors qu'il s'était toujours pensé maître de lui-même, il percevait la ridicule faiblesse qu'il présentait alors. Il passa sa main dans ses cheveux, fut secoué par un des gaillards qui l'accompagnait. La soirée a passé, était un douloureux souvenir même si le présent se déroulait au moment même où il était en train de le penser. Il avait l'impression de tenir dans un rêve, jonglant entre les désirs et les peurs de chacun, divaguant presque dans un cauchemar éveillé. La drogue avait de nombreux avantages mais les conséquences étaient des plus terribles pour le jeune homme - il ne savait plus qui il était mais ne faisait que penser sans cesse à ce qu'il faisait. C'était un cercle vicieux et paradoxale qui ne cessait de resserre son étaux sur lui. Il se releva péniblement et marmonna quelques paroles imperceptibles qui ne firent que l'enfoncer davantage. Il discerna dans son champ de vision limité les silhouettes sombres qui se dégageaient près de lui. Au fond de la ruelle, deux autres corps semblaient se mouver à l'inverse d'eux : plus fluides, et avec cet air qu'aucun d'eux n'abordait : le bonheur. Caleb eut envie de vomir en voyant l'image devenir plus nette à ses yeux. Non que la ruelle qui tanguait dangereusement pour lui, ne lui apportait de réels visages aux sourires réjouis mais qu'il sentait déjà le sentiment lâche de l'amour. Après tout, peu lui importait qui ils étaient et ce qu'ils faisaient ici. Son but dans cette ruelle n'avait pris qu'une forme simple : une traque. Seulement, le groupe avec lui, semblait avoir une toute autre vision de choses. L'alcool et la drogue avaient fait un mélange plutôt curieux : le parfait dosage de la violence, de la colère et de l'envie de détruire les autres. Lorsqu'on se détruit, on n'a plus rien à détruite et le groupe s'était alors tourné vers les autres. Pour chacun d'eux dont le bonheur était parti - faible bonheur envolé à jamais - ils ne supportaient pas de le voir en face. Le couple virevoltait, aux grès de rires et de sourires comme si leur monde était extérieur à l'ensemble. Caleb détourna la tête, repoussa sauvagement le bras qui l'amenait vers le couple et s'assit contre le mur. La suite des évènements furent une suite confuse, embrumé dans les cieux menaçants. Il ne bougea, il était bien trop faible et le coma le menaçait de près. Sa tête tournait dans un sens comme dans un autre et l'apesanteur était là, présent entre deux pensées : l'impression de s'enfoncer là où personne ne va. On s'envole, on s'envole trop haut. Il se brûla les ailes lorsque ses yeux s'habituèrent à l'obscurité et virent la scène. »

La chimère des souvenirs revenait dans son esprit : lames semblables aux poignards qui s'enfonçaient dans son esprit. Les images auraient pu sembler troubles si seulement il n'avait aperçu la silhouette entre les arbres. Il reconnaissait, ne serais-ce de dos, cette silhouette qui avait habité, quoique quelques mois, un moment de sa vie. Du moins, qui avait effleuré ces journées. Il se rappelait avec distinction l'évènement qui avait plongé, il n'en n'avait jamais douté, la vie de la jeune femme. Elizabeth. Ce simple nom provoquait en lui un frisson de regrets et de honte que le temps n'aurait pu lui épargné. Pendant toutes les minutes qui avaient allongé le drame qui se déroula cette nuit-là, jamais, jamais, il ne fit quelque chose. Ne serais-ce un bruit pour exprimer son désaccord, ou un grognement ou même, ne lui aurait-on demandé qu’une grimace. Enveloppé dans les brumes de la drogue, il s’était donné milles raisons : tu n’as rien à voir avec eux ; ce n’est pas toi qui le fais ; pourquoi ferait-tu quelque chose. Ces quelques remarques avaient bourdonnés inlassablement dans sa tête et aujourd’hui tout revenait. Les coups des hommes avec qui il était et ce qu’il en était advenu. La mort était venu une nouvelle fois, fauché une énième victime et battre dans ce duel éternel, une victoire sur la vie. Ainsi, par ces machiavéliques moyens, elle avait emporté une autre vie sans autre forme de procès, engloutissant à jamais le souffle de cette personne, comme éteignant une bougie vacillante. Et quoiqu’ayant le pouvoir d’intervenir, il avait fixé le mur, égoïste aux autres, narcissique de ses problèmes. La honte qui l’avait submergé en voyant le visage éteint du jeune homme qui portait encore un sourire, l’avait amené à vouloir se faire pardonner auprès de la jeune femme à qui il aurait pu lui épargné cette mort. Dans sa vie il s’était longtemps déploré de ne pas pouvoir agir et lorsque les moyens étaient entre ses mains, il ne faisait rien. Il avait fait alors un dernier geste désespéré : il avait voulu sauver la jeune fille en la protégeant durant de longs mois. Une relation fragile de confiance et d’entente mutuelle. Il était partie ensuite, enlevant tous les liens qu’il avait pu avoir avec elle pour ne plus qu’elle se rappelle qu’il est fait partie un moment, même peu, de sa vie. Ce n’était rien, juste de la protection et l’assurance qu’elle ne sombre pas mais il avait préféré arrêter avant de s’attacher. Prendre des distances de peur que ça n’aille trop loin. Caleb avait la nette impression de recommencer les mêmes erreurs, de reproduire les mêmes fautes, sans jamais y trouver de fin, comme si toute sa vie avait rimé à rien et qu'il n'avait jamais retenu de leçons. Il recommençait inlassablement sans jamais que son esprit ne se gâte d'autre chose que de regrets, de plaisir et de honte. Vicieux, vicieux, il tourne, il tourne, virevolte et tombe. Ce n'était pas la plume qui voletait dans le vent, c'était la bourrasque glaciale et violente ; la plume c'était sa vie. Il jouait avec, il jouait avec celle des autres. Il ne ressentait rien, juste quelques onces, quelques brides éparses. Il avait décidé de partir pour le bal, ayant dans le but de faire de nouvelles rencontres. Blazer noir sur un polo cintré gris et un jean slim noir. Un masque aux plumes élégantes, ornaient ses yeux et les plumes noirs et argentés rappelaient sa tenue. Après avoir claqué gentiment la porte de l’appartement de colocation, il s’était enfoncé dans la nuit noire pour parcourir le chemin qui menait à l’ancienne maison close. Tout aurait été ridicule de dire qu’il avait vraiment envie d’aller dans cet endroit. Il s’y sentait plutôt obligé, comme contrait d’une force intérieure qui aurait guidé ses pas. Il avait fini par explorer le jardin mais peu de temps avait séparé sa promenade et sa rencontre avec la silhouette d’Elizabeth ainsi que la confrontation des souvenirs.

Dans la fraicheur de la nuit, son souffle prit la forme de son nom :

« Elizabeth … »
BY CAELIS
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Stalking. [Elizabeth]

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